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c'est à Nancy

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# palais du Gouvernement

Construit à l'emplacement du "Nouveau Louvre", (palais inachevé du duc Léopold 1er), ce palais initialement appelé "Palais de L'intendance", faisait partie du projet d'harmonisation de la place de la Carrière décidé par Stanislas. Il était le représentant de l’autorité royale française. En 1751, Emmanuel Héré en fut chargé de la réalisation.

En 1766, lors du rattachement de la Lorraine au royaume de France, le nouveau gouverneur s'installa dans le palais qui est renommé palais du Gouvernement. Il sera principalement occupé par les militaires jusqu'en 2000, puis cédé par l'armée à la ville. Cette dernière a décidé d'incorporer le palais dans le vaste programme toujours en cours de rénovation et d'extension du Musée lorrain.

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# l'obélisque de la place Carnot

L’obélisque Carnot

d'une hauteur de 20,30m, est constitué de gros blocs de granit rose provenant des carrières de Senones, offerts par la maison MM. Frèrejean et Vautrin, de Raon-l'Étape, soit 124 mètres cubes. Le transport nécessita une quarantaine de wagons et le premier wagon arriva à Nancy fin avril 1895. M. Frèrejean, donateur du granit, reçu le Mérite agricole lors de la cérémonie d'inauguration.
vosgiens :

  • à sa base : quatre plaques de bronze respectivement dédiées à Sadi Carnot, au Grand-Duc Constantin de Russie, aux trois départements lorrains de l’époque (la Moselle faisait alors partie de l’Allemagne) et à des chefs-lieux lorrains (rénovées en 2015, les nouvelles plaques, sont en pierre de lave émaillée, dont le traitement rappelle le bronze des plaques initiales).

  • à mi-hauteur : à l'origine, des sculptures en bronze réalisées par Victor Prouvé, la partie ornementale d'Eugène Vallin.
    un médaillon représentant Sadi Carnot, soutenu par des représentations allégoriques de la Force et de la Paix représentées sous les traits de deux femmes se donnant la main, la Force tenait de la main gauche un rameau de chêne, tout en s’appuyant sur la Paix qui cueillait une branche d’olivier. La Force et la Paix représentant par ailleurs la Russie et la France.
    Ces ornements ont été démontées en 1943, par les Allemands pour en faire à priori des boulets de canon ... ou peut-être emmener par l'armée russe, pour finir dans les réserves du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (option jamais vérifiée).

  • au sommet : un pyramidion recouvert d’une feuille d’or (rénové en 2017).

président sadi carnot 1837-1894

Il fait tant partie du paysage, que peu de nancéiens connaissent son origine ou sa signification. A tel point que le docteur Berna de l'Académie Lorraine des Sciences proposa en 1983 de le transformer en gnomon d'un cadran solaire géant. Sans succès heureusement !

 

En réalité, l’obélisque Carnot, érigé en 1896, rend à la fois hommage au président français Sadi Carnot, et au grand-duc Constantin de Russie.

un peu d'histoire ...

 

_1871_ après sa défaite face à l'Allemagne, la France se retrouve dans un isolement politique. l’Empire allemand, l’Autrice-Hongrie et le Royaume d’Italie, ayant signé une alliance (la Triplice), isole la France et la Russie.

_1892_ le président Carnot, lors d'une visite aux fêtes de Nancy, rencontre le grand-duc Constantin Constantinovitch (cousin germain du Tsar Alexandre III de Russie), en cure à Contrexéville. Il s'en suivra la signature d'une convention militaire protégeant la France et la Russie en cas d'attaque de la Triplice.

_1894_ le président Carnot est assassiné à Lyon le 24 juin, par un anarchiste italien, Sante Geronimo Caserio.

 

Nancy décide alors d'élever un monument à sa mémoire. La construction, confiée à l’architecte Charles-Désiré Bourgon avec des bronzes et sculptures de Victor Prouvé en ornement, fut financée par souscription publique, à laquelle participèrent 865 communes lorraines et près de 28 000 souscripteurs.

_1896_ l’obélisque est inauguré le 28 juin en présence des ministres Barthou et Boucher et de Madame Carnot.

Sadi Carnot
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# Gœthe-Institut

Cet hôtel particulier est un exemple remarquable parmi les demeures bourgeoises élevées à Nancy dans la seconde moitié du 19ème siècle.

 

Sa construction a été achevée en 1872 par Léon Simon, célèbre pépiniériste lorrain et Président-fondateur avec Émile Gallé de la Société Centrale d‘Horticulture de Nancy. La rampe en fer forgé à l´intérieur est signée Jules Cayette.

Dans les années 1920, l'hôtel appartient à la famille Vilgrain, propriétaire des Grands Moulins de Nancy. Depuis l‘automne 1982, l´hôtel, propriété de la République Fédérale d’Allemagne depuis 1977, abrite le Goethe-Institut, la plus importante institution culturelle allemande au niveau mondial, dont la fonction est d'encourager les relations franco-allemandes et les échanges interculturels.

Tous mes remerciements à Daniela Albrecht et Nicolas Ehler, Directeur du Goethe-Institut, pour leurs contributions à la réalisation de cette rubrique.

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# parc de Saurupt

En 1898, le domaine de Saurupt est légué aux Hospices de Nancy à la mort de son dernier propriétaire, Alfred Hinzelin. Sa veuve obtient finalement de conserver la propriété, mais elle est bientôt contrainte de se séparer d'une grande partie des terrains pour préserver le château. Son nouveau mari, Jules Villard, se lance alors dans la création d'un ambitieux lotissement de villas : le parc de Saurupt.

 

Jules Villard fait appel aux meilleurs représentants locaux de l'Art nouveau, notamment Émile André et Henri Gutton, membres de l'École de Nancy, pour la mise en œuvre du projet qui est lancé en 1901. Le parc comporte 88 propriétés sur 18 hectares, il est fermé par des grilles majestueuses (la grille d'entrée est aujourd'hui remontée dans le square Jules-Dorget) et gardé par un concierge.

 

Le nom de ce quartier, "Saurupt" signifie "le ruisseau des aules".

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# maison de Jean Prouvé

Jean Prouvé (1901-1984), grand créateur du XXe siècle, a profondément marqué l'histoire de l'architecture et du design. Ses réalisations, saluées pour leur simplicité et leur avant-gardisme, s'adressaient au plus grand nombre.

Considérée comme l'une des œuvres emblématiques de Jean Prouvé, sa maison est parmi celles qui ont marqué l'architecture du XXe siècle. Installée en 1954 sur un terrain en pente jugé inaccessible, cette maison illustre l'ingéniosité des principes constructifs de Jean Prouvé : simplicité de la conception, légèreté des matériaux, rapidité de l'assemblage.

La maison et le bureau des Ateliers sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1987.

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# marché central de Nancy

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Le marché central de Nancy occupe son emplacement depuis plus de quatre siècles, à l’entrée de la Ville Neuve de Charles III, à deux pas du Point Central. Les bâtiments actuels furent construits en 1852 par l'architecte Prosper Morey.

Regroupant près de 60 commerçants, 15 maraîchers et restaurants, c’est un beau bâtiment en forme de "U" dont la halle centrale, renommée depuis septembre 2017 Cour Jean-Pierre Coffe, est couverte d’une verrière.

Ce vaste bâtiment présente un visage différent selon le côté où l’on l’aborde :

- rue St Dizier, il aligne les boutiques de fleurs, bouquinistes et petite restauration, on y entre par la Halle Centrale sous une imposante horloge,

- sur ses deux ailes, les étals des marchands de vêtements s’adossent à ses murs,

- à l’ouest, façade classique, il affiche une auguste sérénité et s’ouvre sur la large place Charles III.

Plus qu'un endroit de provisions, il invite à la flânerie... 

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# cimetière de Préville

Ce cimetière, béni en 1842, compte, entre autres, 312 chapelles. Certaines sont d’art gothique, d’autres romanes mais la grande majorité est dans le style Art nouveau, souvent décorées de magnifiques vitraux.

 

Ce patrimoine funéraire est enrichi de ferronneries, couronnes mortuaires, croix, statues… Il s’agit d’autant d’œuvres d’art qui donnent de la vie à un endroit considéré sans doute trop vite, comme triste et austère.

Il abrite de nombreuses tombes monumentales aux noms prestigieux des membres fondateurs de l'École de Nancy et de célèbres artistes lorrains tels :

- la famille Majorelle avec l'ébéniste Louis Majorelle et son fils, le peintre Jacques Majorelle,

- la très sobre tombe d'Émile Gallé, le verrier d'art,

- le caveau familial d'Eugène Corbin, principal mécène de l'École de Nancy par le sculpteur Alfred Finot.

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# la grotte ND de Lourdes et son chemin de Croix

Inutile d'aller à Lourdes, Nancy a sa propre grotte !! Elle se trouve au fond du parc le plus méconnu et le plus sauvage de Nancy, le parc Saint-Mansuy.

 

Attenant à l'église du même nom, le parc offre un décor forestier, avec un Chemin de Croix menant à une reproduction de la grotte de Lourdes construite en 1884 par l'Abbé Collot, second curé de Saint-Mansuy de 1882-1893, après l'abbé Jean-Sébastien Girard en 1881 qui fut à l’origine de la création de la Cure d’air St-Antoine et son directeur de 1901 à 1907, date de son décès subit.

Ce Chemin de Croix en pierre, qui a remplacé l'ancien en bois, a été réalisé par les sculpteurs Victor Huel  Fils et Frères Donzelli en 1929.

Le pèlerinage de Notre Dame de Lourdes à Saint-Mansuy, pratiqué le 15 août, devint à cette époque une tradition dans la région. Le parc devenait alors un lieu de kermesse, d'activités sportives et théâtrales. Le dernier grand pèlerinage s'est déroulé en 1984.

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#  la Tour de la Commanderie

84, avenue Foch - Nancy

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La Tour, haute de 20m, reste le dernier vestige d'un ensemble de bâtiments d'exploitation, de logements, de culte dont une chapelle formée d'une nef et d'un chœur, détruits vers 1880. À l’intérieur se trouvent juste des escaliers.

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La Tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître est le plus vieil édifice visible de Nancy. Datant du XIIᵉ siècle, c'est l'un des rares monuments de style roman de la ville.

 

La Commanderie est ainsi appelée en raison de son élévation près de l'ancien Aître (cimetière mérovingien) qui se trouvait à l'ouest de Nancy, près de l'étang saint-Jean. Edifiée vers 1170 par les chevaliers de l'Ordre de l'Hôpital, elle fut enrichie de biens par les donations du duc Mathieu Ier.

 

Elle servit de beffroi, d'archivage et de clocher. Le duc René II y tint son quartier général en 1476 avant de livrer bataille contre Charles le Téméraire qui succomba le 5 janvier 1477, près de l'étang Saint-Jean.

 

A la révolution, tous ces immeubles devinrent Biens Nationaux.

Le 29 septembre 1794, Joseph Lionnet, négociant en vins, racheta le domaine et édifia sa maison sur l'emplacement de la nef et un chais en bordure de l'avenue en contrebas, devenu aujourd'hui un parking

Le 19 janvier 1927, elle a été inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. elle est propriété de la ville de Nancy depuis le 22 décembre 1950.

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#  la graineterie Génin-Louis

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angle rue Bénit, rue St Jean

Construit en 1900 par l’ingénieur Henri Gutton et son neveu architecte, Henry Gutton pour pour Jules Genin et Camille Louis son épouse, marchands de grains, cet édifice est le seul immeuble du mouvement Art nouveau à Nancy présentant une structure métallique apparente. L'entreprise de construction métallique de l'ingénieur Frédéric Schertzer réalise le gros-oeuvre avec l'aide de l'entreprise Fould Dupont de Pompey qui fournit la structure métallique en acier riveté.


Son ossature en acier riveté est entièrement vitrée sur les deux premiers niveaux réservés au magasin. Aux étages supérieurs, les murs sont remplis de briques creuses dont la faible épaisseur permettait de gagner en espace intérieur mais rendait les lieux impossibles à chauffer.

L’oriel et la frise en terre cuite font référence à l’époque médiévale. L’important décor végétal de pavot (fleurs et capsules) et de glycine, représenté par les vitraux de Jacques Gruber est d’inspiration naturaliste. Par ailleurs, la céramique est exécutée par Alexandre Bigot.

 

La façade de ce bâtiment est encore équipée des grilles en fer forgé qui étaient descendues chaque soir pour protéger la vitrine.

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# Nancy, son architecture contemporaine

Nancy et son agglomération sont très riches sur le plan architectural, tant la variété du paysage bâti nancéien et de son agglomération de ces cinquante dernières années est importante. Des réalisations qui, pour l’heure, n’ont peut-être pas recueilli l’adhésion enthousiaste du public, mais qui, dans l’avenir, devraient témoigner de l’inventivité des architectes de notre époque.

Nicolas Depoutot et Gilles Marseille avec le soutien de la Maison de l’Architecture et du CIC ont réalisé la carte "25 ans de création architecturale dans la métropole", consultable :

- en ligne (cliquez sur la photo jointe), sont disponibles :
- dans tous les CIC de la ville
- à la Maison de l’Architecture de Lorraine, 24 rue du Haut Bourgeois à Nancy

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Faculté des Sciences et Technologies

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Les bâtiments du 2ème et 3ème cycle de la Faculté des Sciences et Technologies ont été conçus au début des années 60, pour incarner le dynamisme scientifique de l'Université de Nancy.

L'édifice principal se compose d'un haut cylindre creux et évasé, imbriqué dans un large disque plat, formant liaison avec une double courbe en pince de crabe. L'ensemble est complété par la bibliothèque qui s'apparente à un navire surmonté de sa cheminée.

Au centre du bâtiment principal se trouve un forum à ciel ouvert, présentant deux œuvres commandées à François Cante-Pacos et à Yasuo Mizui.

Le campus de 29 hectares, dont 116000m² de bâti, accueille 6500 étudiants et 670 chercheurs.

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# 10 Micro-Architectures dans le parc

Jardin Botanique Jean-Marie Pelt

La Métropole du Grand Nancy a été commanditaire des Défis du bois 3.0. Ce concours a réuni 10 équipes composées d’étudiants de l’ENSTIB (Ecole nationale supérieure des technologies et industries du bois) et de l’Ecole d’architecture de Nancy, accompagnées d’un charpentier des Compagnons du Devoir. Pour cette édition 2018, baptisée « Lignea Camera », les étudiants ont dû imaginer et réaliser des « cabines de contemplation démontables » à vocation pédagogique, culturelle et ludiques. 

Après la remise des prix qui a eu lieu le 26 mai à Epinal, les œuvres acheminées au jardin botanique Jean-Marie Pelt se sont s’intégrées dans les différentes collections du parc. Elles constituent ainsi des éléments de scénographie et des points de vue nouveaux sur les collections du jardin.

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