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Art déco - religieux

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Nancy et la Lorraine ont connu entre les deux guerres un fort développement de l'architecture religieuse, en particulier celle des lieux de culte. Les conséquences de la Loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, les besoins de reconstructions, les nouvelles vocations et la forte démographie en sont les causes principales. Par ailleurs, les nouvelles techniques et l'emploi du béton armé permettent de construire rapidement. De nombreux architectes deviennent des références dans la la maîtrise d'œuvre des édifices religieux réalisés sans le style Art déco (Georges Biet, Albert Jason, Jules Criqui, Pierre le Bourgeois, Paul Charbonnier et Albert Thomas).

Domaine de l'Asnée

11 rue de Laxou - Villers-lès-Nancy

Pour faire face aux très nombreuses vocations qui naissent entre les deux guerres, le diocèse de Nancy a acheté le domaine de l'Asnée en 1933, pour y construire un vaste séminaire. La première pierre du Grand Séminaire, œuvre de l'architecte Jules Criqui et du constructeur Bichaton, fut posée le 6 mai 1934. Les séminaristes s'y instillèrent des 1936.

Dans le style Art déco, Jules Criqui créera des bâtiments aux formes architecturales originales et géométriques, avec la participation de maîtres verriers (André Lemone) et ferronniers (Spelz) reconnus.

 

Conçu à une époque ou les vocations sacerdotales  étaient  florissantes,  les bâtiments se sont vite révélés trop grands pour les seuls  séminaristes. Depuis 2002, le site, rebaptisé Maison de l'Asnée, s'est reconverti en centre d'accueil pour réunions, séminaires d'entreprises. 

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église Ste-Thérèse

Bd de Baudricourt - Villers-lès-Nancy

L'église Sainte-Thérèse, a été construite à partir de 1930 par Jules Criqui, architecte nancéien, qui s'est surtout illustré dans le domaine religieux, travaillant dans plus d'une trentaine d'églises et de chapelles. Il fut l'un des premiers utilisateurs du béton armé dans l'est de la France.

L'espace de cette église est dominé par une voûte parabolique en briques sur des arcs en béton armé. Vouée à Sainte Thérèse, l'église n'a vu que le chœur, le transept et une partie de la nef réalisés selon les plans de Criqui.

A cause de la crise, puis de la guerre, dix ans n'ont pas suffi aux entrepreneurs, pour terminer la quinzième église de l'agglomération nancéienne. La finition de l'église a été confiée vers 1965 à l'architecte Baier, qui a édifié l'actuelle façade et le couronnement du clocher.

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