top of page

Art nouveau - villas

DSC_0799.JPG

Puisant leur inspiration dans l’observation de la nature, les artistes de l’École de Nancy ont réinventé le décor de la ville et de la vie quotidienne. Architecture, ferronnerie, verrerie, sculpture, céramique… leur génie s’est exprimé dans tous les domaines.

Ce patrimoine, disséminé dans toute la ville, se dévoile aux yeux des visiteurs attentifs. Voici quelques unes des villas les plus représentatives de ce courant artistique.

Sélection d'une villaun immeuble >> cliquez sur une vignette

edn_majorelle

 Villa Majorelle

1, rue Louis Majorelle - Nancy

En 1898, la Villa Majorelle a été commandée par Louis Majorelle au jeune architecte parisien Henri Sauvage (1873-1932).

Construite vers 1901-1902, cette maison, l'un des premiers exemples d'architecture Art Nouveau à Nancy, présente des ferronneries de Louis Majorelle, des vitraux de Jacques Gruber et un décor en céramique architecturale d'Alexandre Bigot.

la Villa Majorelle, également appelé "Villa Jika", des initiales J et K du nom de jeune fille de l'épouse de Majorelle (Jeanne Kretz), occupe une place toute particulière dans l'histoire de l'architecture nancéienne.

Maison des Illustres
Créé par le ministère de la Culture et de la Communication en 2011, le label Maison des Illustres est attribué aux maisons qui transmettent la mémoire de femmes et d’hommes qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France. La villa Majorelle fait partie des 111 maisons labélisées lors de sa création..

google-maps-1797882_960_720 (1).png
info_2.png

la Villa Majorelle est accessible gratuitement le 1er dimanche de chaque mois (14h à 18h, dans la  limite de 64 personnes)

edn_france_lanord

Immeubles France-Lanord  et  Lombard 

69 et 71, avenue Foch - Nancy

# 69 avenue Foch

immeuble France-Lanord

 

Cet immeuble de rapport fut construit en 1902-1904 par l'architecte Emile André pour l'entrepreneur France-Lanord, l'un des premiers en France à utiliser le béton armé.

 

La façade est animée par deux avant-corps latéraux et une coursière qui, à la différence de celle de l'édifice voisin, porte un balcon.

La décoration végétale est abondante et diversifiée : algues, fougères, chardons et fleurs stylisées. La partie haute de la maison témoigne une influence de l'architecture strasbourgeoise et flamande.

# 71 avenue Foch

immeuble Lombard

 

L'immeuble voisin est construit entre 1902 et 1904 en béton armé pour Jules Lombard, maître-carrier à Cousances-les-Forges (Meuse) par l'architecte Emile André.

 

A noter, l'absence totale de motifs sculptés qui concourt à lui donner un aspect épuré, permettant ainsi de mettre en avant les éléments architecturaux tels que la longue coursive au 3ème étage, ou la loggia.

Emile André

 Emile André

France-Lanord & Bichaton

Maison Gaudin 

97, rue Charles III - Nancy

_1890_ construction du bâtiment initial, à un seul étage.

_1899_ Alphonse Gaudin, négociant de cuirs, demande à l'architecte Georges Biet de rehausser d'un étage sa demeure située rue Charles III à Nancy.

 

A cette époque, Georges Biet, est un des précurseurs de l'architecture et de l'ornementation métallique, comme l'attestent ses œuvres les plus marquantes : la Cure d'Air Trianon de 1903, et sa propriété la Maison Biet.

Cet édifice est l'une des premières manifestations du courant Art nouveau de l'École de Nancy. La décoration de la façade est vraisemblablement conçue par Louis Guingot, peintre décorateur à Nancy. La décoration intérieure est sans doute fournie par Eugène Vallin, ébéniste et architecte, Cette demeure présente également la première verrière connue de Jacques Gruber.

A noter également, le culot présentant la sculpture d'une femme nue raclant une peau, en référence à l'activité professionnelle de Gaudin.

Le bâtiment dans son intégralité est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 4 mai 1994.

Georges Biet

Georges Biet

edn_gaudin

Maison Geschwindenhammer 

6 ter, quai de la Bataille - Nancy

Peu connue des touristes, située le long des voies du chemin de fer et hors des circuits Art Nouveau de Nancy : la remarquable Maison Geschwinhammer (l'orthographe du patronyme de la commanditaire est variable selon les sources, sachant que l'orthographe originelle du patronyme devait être : Geschwindenhammer ("marteau rapide", un surnom de forgeron).

C'est en 1905, qu'Henri Gutton, membre de la surveillance du projet "Parc de Saurupt", s'associe avec joseph Hornecker, alors jeune architecte de 32 ans, pour la réalisation de la première travée de gauche de cette maison, à la demande de Mme Veuve Ignace  Geschwindenhammer, riche rentière nancéienne.

En 1913, sera réalisée dans le même style la deuxième travée à droite, pour M. Finck.

La façade fait preuve d'une incroyable diversité architecturale. Les décors sculptés, dans le style Ecole de Nancy, sont de Léopold Wolff.

Les céramistes Gentil et Bourdet sont les auteurs des balustres, des carreaux métopes à reliefs de la façade et du décor des alettes de la fenêtre du premier niveau de la première travée.

La façade et la toiture sur rue sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 25 février 1994.

hornecker.jpg

Joseph Hornecker

grainaterie (11).JPG

Henri Gutton

villa docteur Jacques (24).JPG

Léopold Wolff

edn_geschwinhammer

Immeuble   Georges   Biet    

22, rue de la Commanderie - Nancy

L'immeuble est construit par Georges Biet architecte à Nancy pour lui-même entre 1901 et 1902.

 

Il s'associe alors à Eugène Vallin fabricant de meubles et architecte à Nancy. La ferronnerie conçue par Eugène Vallin est exécutée par l'entreprise de serrurerie Limet de Nancy. Les vitraux ont été réalisés par Jacques Grüber maître-verrier à Nancy.

Détruit en grande partie par un bombardement en octobre 1917, l'immeuble est reconstruit à partir de 1922. La maison Schindler d'Illzach réalise et pose en 1926 un ascenseur. Vers 1927 Jean Prouvé ingénieur à Nancy couvre le corps de terrasse sur rue d'une structure métallique1.

Ses façade et toiture sur rue ont été inscrites aux monuments historiques par un arrêté du 15 janvier 1975

edn_biet
edn_bergeret

 Villa Bergeret

24, rue Lionnois - Nancy

La maison d'Albert Bergeret (dynamique imprimeur de cartes postales nanceïen) construite entre 1903 et 1905 par l'architecte Lucien Weissenburger, peut être considérée comme un manifeste de l'Art Nouveau à Nancy.

 

L'union des arts est ici pleinement réalisée, puisque Louis Majorelle, Eugène Vallin, Victor Prouvé, Joseph Janin et Jacques Grüber participent à la finition de l'édifice.

google-maps-1797882_960_720 (1).png
info_2.png
edn_huot

 Maison Huot

92bis, quai Claude-le-Lorrain - Nancy

C'est à Emile André que l'on doit ce parfait exemple de l'architecture École de Nancy, véritable vitrine de la réussite sociale de son propriétaire, le jeune Frédéric Huot.

 

Cette demeure, construite en 1903, est constituée de deux maisons jumelles. Elle se signale immédiatement au visiteur par le contraste des briques de couleur, vernissées bleu turquoise et naturelles rouges vif, avec le calcaire clair et la meulière des murs. L'ensemble des matériaux présente une qualité exceptionnelle.

 

La nature, source d'inspiration de l'époque, n'envahit pas seulement les fers forgés et le contour des baies, mais aussi les cheminées qu'elle transforme en véritables bouquets. La leçon gothique, parfaitement maîtrisée et repensée, resurgit dans les formes en pinacles et l'influence mauresque dans la fenêtre en arc outrepassé.

google-maps-1797882_960_720 (1).png
info_2.png
edn_weissenburger

 Villa Lucien Weissenburger

Bd Charles V - Nancy

L'architecte Lucien Weissenburger est l'auteur de villas et hôtels particuliers parmi les plus célèbres de l'École de Nancy, telle la villa Bergeret, ou sa propre demeure, réalisée en 1903, aux ferronneries de Louis Majorelle et vitraux de Jacques Gruber (merveilleuse "baie des magniolas").

En 1905, Lucien Weissenburger y installe ses bureaux, ses appartements, sa famille et ses domestiques. Fervent partisan du rattachement de l'Alsace et de la Moselle à la France, Lucien Weisenburger affiche ses convictions, en dotant d'une croix de Lorraine la grande lucarne, rue des Glacis.

 

Ses réalisations de l'architecte sont exemplaires de l'esprit de l'école de Nancy en contribuant à fédérer des artistes de diverses spécialités. L'une de ses œuvres majeures reste la Brasserie Excelsior, fleuron de l'Art nouveau à Nancy.

google-maps-1797882_960_720 (1).png
edn_paul_jacques

Hôtel du Docteur Paul Jacques

37, rue Jeanne-d'Arc - Nancy

En 1905, le docteur Paul Jacques, professeur à la faculté de médecine de Nancy et ORL, charge Paul Charbonnier de lui bâtir sa nouvelle résidence qui lui servira aussi de cabinet médical.

Paul Charbonnier élève un immeuble qui compte cinq niveaux, dont deux dans les combles, et date le toit d'une vaste terrasse.

 

Escalier et clôture ont été dessinés par Charbonnier et réalisés par l'atelier Majorelle. Les vitraux sont l'œuvre de Jacques Gruber et les sculptures par Léopold Wolff.

google-maps-1797882_960_720 (1).png
info_2.png
bottom of page