top of page

le saviez-vous ?

le saviez-vous ?

Derrière beaucoup de légendes, de traditions, d'expressions ou de vestiges insolites se cachent bien souvent des anecdotes surprenantes, amusantes ou historiques.

voici quelques éclaircissements qui vous étonneront  certainement !!

Sélection d'un sujet >> cliquez sur une vignette

 une   Maison   Alsacienne,   au parc   Sainte-Marie   ?

Mais que fait cette maison alsacienne au cœur du parc Sainte-Marie de Nancy ?

Ce n'est pas vraiment le style d'architecture attendue dans la cité ducale. Et pourtant, la vielle dame, qui fête en cette année 2024 ses 220 ans, n'est pas là par simple hasard ou effet spectaculaire.

Son histoire remonte à suite de la défaite de la France contre la Prusse en 1871, qui provoqua l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par l'Allemagne, pour pratiquement 50 ans. Cette situation propulsa Nancy, comme principale nouvelle ville frontalière, lui faisant bénéficier d'un essor économique, démographique, industriel et artistique sans précédent.

Mais c'est dans l'amertume de la perte de son territoire, que la France organise en 1909 à Nancy, au sein du parc Sainte-Marie, l'Exposition internationale de l'Est de la France, à la fois acte politique et démonstration de force économique, vitrine culturelle, didactique et pédagogique.

Parmi l'ensemble des palais de l'exposition, figuraient une ferme lorraine et un village alsacien, témoins de l'attachement de la France à ces régions. Et c'est pour ce dernier, que fut transférée pierre par pierre une maison alsacienne de 1804, provenant du village de Zutzendorf. Cette maison avait été construite par Jean Reeb et Marguerite Stoltz en 1804. Le village alsacien ayant été installé avenue Boffrand, pour la retrouver à son emplacement actuel, il a donc fallu la transférer une seconde fois !! Démolie à la fin de l'exposition de 1909, la Maison alsacienne fut reconstruite en 1913 à son emplacement actuel, après avoir été en dépôt au  parc Olry.

Depuis 1991, elle est devenue un lieu d'expositions et d'activités en lien avec la nature : Maison de l'Espace Vert. Le projet de transfert dans ses locaux de l'actuelle brasserie du parc avait été envisagé en 2019, mais resté sans suite.

Elle reste depuis le seul et unique vestige de cette manifestation mémorable.

sav_alsacienne

deux   Toitures pour le   Palais  Ducal   ?

Il suffit de lever les yeux vers la toiture du palais des ducs de lorraine, pour remarquer qu'elle comporte deux parties différentes !! Côté gauche, d'une couleur tirant sur le bleu, avec ses tuiles en formes d'écailles, de l’autre à droite, de teinte plutôt bordeaux, avec ses tuiles rectangulaires et au faîte surmonté d’une grille en fer forgé.

Cette distinction fait suite à l'l’incendie déclaré dans la gendarmerie installée dans l'ancienne intendance, qui ravagea l’édifice dans la nuit du 16 au 17 juillet 1871. Afin d'en assurer sa restauration, on fit appel à deux architectes Prosper Morey et Émile Boeswillwald.

L'aile ancienne retrouva tout son lustre mais l'Ancienne Intendance fut rasée et Prosper Morey éleva à son emplacement une Ecole Supérieure de Garçon dont la façade sur la Grande Rue reprenait l'ordonnance renaissance.​

D'où malheureusement, cette toiture en deux parties mitoyennes que l'on peut constater aujourd'hui. Ces constructions voisines et non concertées, expliquent également la présence, l'une contre l'autre, de deux gargouilles. Alors qu'elles auraient du être espacées pour respecter l'harmonie de l'ensemble.

sav_toit_palais
sav_blandan

qui etait le Sergent   Blandan ?

Bien que son histoire soit aujourd’hui souvent méconnue des Nancéiens, le sergent Blandan ne leur est pas totalement étranger : il a donné son nom à une rue et à une caserne.

le sergent Jean Pierre Hippolyte Blandan, est né à Lyon le 9 février 1819 et mort au champ d'honneur le 12 avril 1842 à Boufarik (Algérie), au combat de Béni-Mered. Alors qu'il conduit un détachement d'une vingtaine d'hommes pour porter le courrier du camp d'Erlon à Boufarik, sa troupe est attaquée par un groupe de trois cents cavaliers arabes. Refusant de déposer les armes et bien que grièvement blessé, il exhorte ses soldats à résister, s'écriant : "Courage, mes amis ! Défendez-vous jusqu'à la mort !".

 

Sa statue est érigée en son hommage à proximité du campus ARTEM, place De Padoue. L'histoire mouvementée de ce monument, révèle en creux les enjeux de la colonisation puis de la décolonisation.

_1885_ le conseil municipal de Boufarik prend la décision d’ériger une statue au sergent Blandan. Grâce à une souscription organisée par le colonel Trumelet et à la participation de l’armée, un concours est ouvert à Paris.

_1887_ inauguration le 1er mai. Une délégation venue de Nancy témoigne du lien établi entre le 26ème régiment d’infanterie et cette ville où le bataillon avait son point de rattachement simplement interrompu par les guerres.

_1962_ lors de l’indépendance algérienne et du rapatriement des statues et souvenirs militaires, elle est attribuée avec accord des monuments historiques à la ville de Nancy. Elle est ramenée dans la ville avec le retour du régiment.

_1963_ elle est inaugurée le 15 décembre dans la cour de la caserne Thiry.

_1990_ elle est transférée le 7 avril place Blandan, aujourd'hui place De Padoue

la Lorraine,  sans  la   Moselle   ?

Etonnante, l'inscription figurant sur le piédestal de la statue de Stanislas, inaugurée en 1831:

"A 

STANISLAS   LE   BIENFAISANT
LA   LORRAINE   RECONNAISSANTE
1831
MEURTHE - MEUSE - VOSGES"

 

Des quatre départements lorrains, sont cités celui de la MEURTHE, et pas celui de la MOSELLE ?

... avec la Meurthe

Initialement, la Lorainne était composée des quatre départements (Meurthe, Moselle,  Meuse et Vosges). Le département de la Meurthe-et-Moselle a été créé le 7 septembre 1871, à partir des territoires des départements de la Meurthe et de la Moselle que le traité de Francfort avait laissés à la France. A l'époque de l'inauguration de la statue, il n'existait pas.

... sans la Moselle

En 1820, l'idée d'un projet de statue en hommage à Stanislas, prit forme. Afin d'en assurer le financement, une souscription fut ouverte dans les départements de la Meurthe, de la Meuse et des Vosges, le département de la Moselle n'étant pas inclus dans le groupe lorrain pour éviter les susceptibilités de la ville de Metz.

Au final, ne seront inscrits que les noms des départements dans lesquels la souscription avait été ouverte et dont les Conseils généraux avaient consentis une subvention : les trois départements lorrains de l'époque Meurthe, Meuse et Vosges, mais sans la Moselle.

sav_lorraine

Distinction  Suprême pour Nancy   ?

_11_octobre_1919_ Un décret signé par le Président Raymond Poincaré attribuait la croix de chevalier de la Légion d'Honneur à la ville de Nancy, "Ville dont l'ardent patriotisme s'est affirmé magnifiquement au cours des épreuves de la guerre. Directement menacée, a assisté avec le plus beau courage à la bataille du Grand-Couronné livrée pour la défendre ; bombardée par avion, puis par pièces à longue portée, n'a jamais, malgré toutes les souffrances, perdu son sang-froid. A bien mérité du pays." .

 

_12_octobre_1919_ Peu de territoires en France peuvent se prévaloir d'une telle distinction. Une cérémonie publique de remise de la Légion d’Honneur était organisée sur une Place Stanislas en liesse et dans l’Hôtel de Ville, en présence du Président de la République. C'est toute une ville et tous ses habitants qui sont honorés pour leur héroïsme

Seulement 68 villes en France ont reçu la légion d'honneur. En Meurthe-et-Moselle, on en compte huit : Audun-le-Roman, Badonviller, Gerbévillers, Longuyon, Longwy, Pont-à-Mousson, Nomeny et donc Nancy.

"Nancy ne cède pas ..., le cours de la guerre est transformé"

_août_1914_ L'épisode célébré par cette légion d'honneur remonte au début de la Grande guerre. Les Allemands gagnent du terrain après leur victoire à Morhange, en Moselle. Ils avancent alors sur Nancy mais se retrouvent bloqués par les soldats français à l'est de la ville : c'est ce qu'on appelle la bataille de Nancy ou bien la bataille du Grand Couronné, cette série de communes et de collines situées à l'est de la cité ducale. 
Alors que Nancy se retrouve sous le feu de l'artillerie ennemie, l'offensive militaire allemande se brise sur la défense française. Au prix de centaines de vies humaines, la ville de Nancy ne cède pas : le cours de la guerre est transformé.

sav_legion_honneur

quel est le Message de la   Sculpture   "  Le   Souvenir"   ?

Le 10 mai 1871, suite à sa défaite face aux allemands, la France signe le traité permettant au jeune Empire allemand d’annexer la majeure partie de l’Alsace et de la Moselle.

 

Les populations des zones annexées ont alors le choix jusqu'au 1er octobre 1872, de franchir la frontière pour conserver la nationalité française. S'en suit une migration de 50000 "optants", dont 30000 viendront d'installer à Nancy, devenue première grande ville frontalière.

Nancy connaîtra durant cette période un essor démographique et économique sans précédent, avec l'arrivée de nouveaux industriels, la création de nouveaux quartiers et la naissance du courant artistique Art nouveau à travers l'association Ecole de Nancy.

C'est place Maginot que cette sculpture de Paul Dubois, "Le Souvenir", témoigne de cette époque. Elle représente deux jeunes femmes attristées, l’une alsacienne, l'autre lorraine appuyée sur son épaule, attendant le jour où la France viendra la libérer ... presque cinquante ans plus tard.

Paul-dubois_edited.jpg
sav_le_souvenir

Suivez cette    Gargouille !!

gargouille rue du maure qui trompe _edited.jpg

Parmi les gargouilles qui ornent la basilique Saint-Epvre, l'une d'elles située sur l’arrière de l’édifice, représente une femme se tenant les oreilles, bouche ouverte et poitrine découverte, pointant dans la direction d’une maison ... insolite.

On raconte que cette gargouille était jadis un repère, permettant de trouver une maison de passe dans la rue du Maure-qui-Trompe. Il suffisait de suivre la rue dans la direction désignée par la gargouille pour arriver à une maison dont un motif en forme de « cœur » dans les fenêtres ne laissait guère de doute.

Ces fenêtres, dont il ne reste plus que deux exemples, permettaient ainsi au « curieux » de savoir vers où précisément se diriger, les « cœurs » qui y étaient représentés faisant office d’enseigne. On raconte même que le nom de la rue proviendrait d’un serviteur noir qui soufflait dans son clairon pour avertir les prostituées et leurs clients que la maréchaussée arrivait.

Les filles de joie, dont l'activité était réglementée, devaient se présenter régulièrement à la visite médicale. C’est à cette fin qu’au n°19 de cette même rue, se trouvait un cabinet médical uniquement prévu pour cette activité. La maison close a été fermée en 1947, laissant des traces dans le quartier.

sav_gargouille

 l'origine des   Basses-Faces   ??

sav_basses-faces

Dans sa version initiale, la place Stanislas ne devait être bâtie que sur trois côtés seulement. C'est sous l'instance de Stanislas, que le quatrième côté, face à l'Hôtel de Ville, fut équipé d'immeubles.

A cette époque, les deux villes (Vieille et Neuve) étaient encore bordées de remparts. La construction de ces bâtiments ne fut autorisée par les militaires qu'à condition de ne pas créer d'obstacles depuis les courtines qui reliaient les bastions de Vaudémont et d'Haussonville, et permettre ainsi les tirs croisés d’artillerie depuis les bastions.

Malgré ces contraintes, ces petits pavillons offrent une belle perspective depuis la place, et permirent de matérialiser la liaison entre les deux villes. ​Leur construction a été supervisée par les architectes Claude Mique et Claude-Thomas Gentillâtre et comme le pavillon Jacquet, les bâtiments furent alloués à des bourgeois de Nancy.

 

Ils prirent le nom de « basses- faces » ou de « trottoirs » (lieu de promenade).

  des   Dragons,  place   Stan   !!

sav_dragons

Saviez-vous que Nancy, dont les origines remontent au XIème siècle, fut construite sur un emplacement naturel, entre deux marais de la Meurthe, en bordure de l’étang Saint Jean ? A tel point, que pour assurer sa stabilité, la place Stanislas fut construite sur pilotis.

La légende veut que cette vaste zone marécageuse destinée à la future place, était peuplée de dragons. C'est pour cette raison que réveillés et chassés de leur territoire par le projet de Stanislas, ils sont immortalisés dans le décor des fontaines Neptune et Amphitrite de la place.

Ce choix n’a cependant pas éteint le feu et la colère des dragons. Par vengeance, ils seraient à l'origine de l'incendie qui provoqua la mort de Stanislas, grièvement brûlé par un jet de braises en direction de sa robe. Stanislas décéda alors le 23 février 1766, après dix huit jours d'agonie, .

On raconte également que le château de Lunéville souffrirait de la colère des dragons. Une malédiction le suit depuis 1719, le château aurait connu 13 incendies en l’espace de 300 ans, dont le dernier date du 2 janvier 2003.

 origines de   la Croix de   Lorraine

sav_croix_lorraine

La croix de Lorraine, symbole emblématique de la région Lorraine, est omniprésente dans notre environnement.

Mais à l'origine, cette croix est en réalité la croix d’Anjou. Au IVe siècle après JC, des fouilles permettent de retrouver la vraie croix sur laquelle Jésus a été supplicié. Cette croix va devenir l’attribut officiel des patriarches. Elle doit sa forme à la croix chrétienne à laquelle a été ajouté une petite traverse supérieure représentant l’écriteau posé par Ponce Pilate au-dessus du Christ : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs »

À partir du Xe siècle, les croisés, de retour de terre sainte, commencent à populariser cette croix à double traverse. Le Duc Louis 1er d’Anjou (1339-1384) l'ajoute le premier à ses armes, elle devient alors la croix d’Anjou.

En 1431, René Ier, devient par mariage, duc de Bar et de Lorraine. Il utilise alors la croix d'Anjou dans ses armoiries.

Lors de la bataille de Nancy, afin de se distinguer des Bourguignons, le duc René II fait coudre sur les vêtements de ses soldats de grandes croix d’Anjou en lin blanc. A l'issue de sa victoire qui confirma l'indépendance du duché, la croix à double traverse devient officiellement le symbole de la Lorraine.

En 1940, elle est retenue par le Général De Gaulle pour représenter l’ordre de la libération.

info_2.png

 étonnante Porte "Masco"   !!

sav_masco

Le palais des Ducs de Lorraine est riche d'une entrée majestueuse, la porterie, dont l'asymétrie est due à la présence d'une petite porte piétonne à gauche que l'on nomme la porte « Masco ». Connaissez-vous l'origine de cette appellation ?

Hé bien, le duc Léopold, alors allié à la Suisse, avait récupéré un ours Helvète du nom de Masco. L’animal était en cage juste à l’entrée de cette petite porte, qui conserva alors son nom. Pour l’anecdote, un petit garçon serait rentré dans la cage de l’ours en plein hiver 1709, pour se protéger du froid, et l’ours l’aurait blotti contre lui au lieu de le dévorer !

Le tympan de la porte est orné des armoiries ducales soutenues par deux anges potelés. On retrouve sur les pieds-droits des motifs analogues à ceux de la porte principale, et des oiseaux fantastiques décorent les chapiteaux.

 

Autre légende, au sommet de la flèche de cette porte se trouve un petit singe portant l’habit de moine… On raconte qu’un moine Cordeliers ne cessait de critiquer l’avancée de cette porte qu’il jugeait trop moderne et qui ne respectait pas la tradition. Las de ces critiques, le sculpteur aurait alors caricaturé le moine, reconnaissable à sa capuche et sa bible à la main !!

 Tribunal Administratif ou  ...?

sav_bourse

Lors de la construction de la Place Royale, les façades de la Place de la Carrière furent remodelées en alignement, sauf celle de l'actuelle Cour d'Appel, hôtel particulier construit par Germain Boffrand au début du XVIIIème siècle pour Marc de Beauvau-Craon. Stanislas demanda à son architecte, Emmanuel Héré d'en réaliser une copie juste en face, aujourd'hui occupé par le Tribunal Administratif.

Stanislas, qui voulait encourager le commerce dans sa Ville, et qui connaissait les risques encourus par les négociants, offrit cet Hôtel au Corps des Marchands. Le 26/08/1752 fut posée la première pierre de ce qui allait être "La Bourse des Marchands", où se traitaient toutes les affaires relatives au Commerce.

Ainsi en témoignent les cinq monogrammes de la balustrade en fer forgé, inscrits dans un médaillon circulaire. La lecture de l'ensemble fait apparaître l'identité originelle de la construction : « La Bourse » : "LA" - "BO" - "VR" - "SE".

Le médaillon central présente l'Archange Michel terrassant le dragon, et patron des corps de métiers qui utilisent la balance comme pesée des marchands. Aux deux extrémités du balcon, un double 4, dont l'un inversé, symbole de la confrérie des marchands.

 Arcade Perdue  dans ce mur ?

sav_arcade

Connaissez-vous mon histoire, moi qui suis oubliée dans le mur de cet immeuble, rue des Frères Henry ?

En réalité, j'appartiens au passé de l'Hôtel de Fontenoy. A l'origine, cet Hôtel réalisé en 1722 par Germain Boffrand, bénéficiait d'une cour, d’un jardin d’agrément et d’un potager entièrement clos. In fine, la ville de Nancy en acquiert la propriété en 1922. Il est occupé depuis 1988 par la Cour Administrative d'Appel

En 1920, l’élargissement de la rue de la Craffe nécessite de réduire de près de moitié la superficie des communs du fond de la cour et d’amputer une partie du jardin. En 1935, ce jardin, qui tombait à l'abandon, est transformé pour partie en un square public (le square Bichat), et pour le reste par l'actuelle rue des Frères Henry.

Il ne subsiste donc de ce jardin que le mur du fond qui était agrémenté d’une arcature aveugle sommée de vases. On suppose que la fontaine située aujourd’hui en fond de cour, pourrait provenir soit des anciens communs (détruits) soit du fond du jardin, où elle aurait pris place au centre de cette arcade toujours visible rue des Frères Henry.

 vous avez dit  "Tétramorphe" ?

sav_tétramorphe

Qui sont ces quatre sculptures ailées, de garde sur le parvis de la  basilique Saint-Epvre ?

C'est le tétramorphe, du grec tétra, quatre et morphé, forme. 

 

Autrement dit la représentation des quatre évangélistes (Jean, Luc, Marc et Matthieu), sous leur apparence ailée symbolique :

- pour saint Jean, l'aigle représente l'Ascension,

- pour saint Luc, le taureau, symbole du sacrifice, représente la Passion,

- pour saint Marc, le lion qui est censé dormir les yeux ouverts, représente la résurrection,

- l'ange pour saint Matthieu, représente l'Incarnation.

Cette représentation est inspirée de la vision d’Ezéchiel et par la description des quatre vivants de l’Apocalypse.

On retrouve également le tétramorphe parmi les sculptures de la porterie du palais ducal. Quatre petites figurines, usées par le temps, symbolisent du haut de la porterie les quatre évangiles.

info_2.png

célèbre, et   pourtant   ... Anonyme   ?

sav_place_royale

En 1751, Stanislas décida la réalisation de l'ensemble architectural constitué de la place Stanislas et de la Carrière, à la fois pour rendre hommage au roi de France Louis XV, son gendre, et permettre la réunification des deux Nancy, la Ville-Vieille médiévale et la Ville-Neuve du duc Charles III.

Ainsi, au départ la place s'appelait "Place Royale" et la statue de Louis XV y siégeait en son centre sur le piédestal actuellement occupé par la statue de Stanislas, inaugurée le 6 novembre 1831.

On retrouve sur les façades des quatre bâtiments (Hôtel de la Reine, Opération National, Musée des Beaux Arts et pavillon Jacquet) l'inscription gravée dans la pierre « PLACE », la suite étant effacée par martèlement. En fait, « ROYALE » a été effacé durant la révolution, la place étant rebaptisée en 1792 « place du Peuple ».

La place a pris ensuite d'autres appellations, pour finalement devenir la place Stanislas, en reconnaissance au duc Bienfaisant, Stanislas Leszczyński, roi de Pologne déchu et dernier duc de Lorraine et de Bar.

 qui est ce Mascaron de l'Opéra   ?

En architecture, un mascaron est un ornement représentant généralement un masque, une figure humaine, parfois effrayante dont la fonction originale était d'éloigner les mauvais esprits afin qu'ils ne pénètrent pas dans la demeure.

 

Ainsi 161 mascarons anonymes, situés au dessus des portes et fenêtres, cernent la place Stanislas et ses voies d'accès. Pourtant, il en est un, rue Sainte Catherine sur une façade de l'opéra, qui est l’effigie d'un illustre personnage.

Il s'agit de Joseph Hornecker (1873 - 1942), architecte nancéien, qui a fait partie du courant de l'École de Nancy.

En 1906, le Théâtre de la Comédie, situé à l'emplacement actuel du musée des Beaux Arts, disparaît dans un incendie. Pour sa reconstruction, on opte alors pour un concours d'architecture, dont le lauréat sera Joseph Hornecker. Il réalisera l'actuel Opéra en ne conservant que les façades originales du bâtiment XVIIIème.

Ce mascaron, clin d’œil ou signature de Joseph Hornecker ?

3 siècles, 3 Opéras
sav_mascaron

 des Méridiennes, place Stan !!

sav_meridiennes

« Vous, qui passez sans me voir ... 

Chaque jour, des milliers de personnes passent à côté de moi, sans soupçonner ma présence. Pourtant, je suis située juste au-dessus de vos têtes sur le pavillon Jacquet, à l’angle de la place Stanislas et de la rue Gambetta, et cela depuis 1758 !! ».


Je suis une méridienne, équipement réalisé par l'étonnant horloger Michel-Joseph Ransonet, qui permettait au XVII et XVIIIème siècle de régler ses montres peu précises, sur le midi solaire.

info_2.png

Une seconde méridienne est également présente place Stanislas. Située au-dessus de la brasserie Jean Lamour, à l'angle de la rue Héré, elle a été construite en 1840 par un ingénieur Lunévillois nommé Jeandel, qui a remplacé un précédant cadran solaire de 1771.

sav_galle

 au n°4, rue de la Garenne ?

« La Garenne », bâtisse de style traditionnel située au n°4 rue de la Garenne, fut construite en 1873 par Charles Gallé, père d'Emile Gallé.

C'est dans le jardin de cette maison familiale, qu'Emile Gallé cultivait essences locales et exotiques. Ces plantes lui servaient de modèles pour ses œuvres et lui permettaient d’assouvir sa passion botaniste.

 

En 1877, Gallé est élu secrétaire de la Société centrale d'horticulture de Nancy. La ville est alors animée d'une importante activité horticole, immortalisée à travers le vaste répertoire naturaliste de l'Ecole de Nancy.

En 1878, il fit construire de nouveaux fourneaux et des ateliers de décoration à quelques centaines de mètres de sa propriété.

« La Garenne », encore existante, est dépouillée de ses jardins fastes et touffus qui symbolisaient le milieu dans lequel grandit Emile Gallé.

il était une fois, l'Ecole de Nancy
sav_bustes

 qui sont ces Bustes de  l'Hémicycle ?

De part et d'autre du Palais du Gouvernement, leur présence nous intrigue. Qui sont ces témoins des plus grandes heures de l’histoire de la ville, qui bordent la place du Général de Gaulle ?

Nancy, hémicycle

Pour clore la magnifique perspective constituée par la place Stanislas et la place de la Carrière, Emmanuel Héré imagine un palais plein d’élégance qui répond à celui de l’Hôtel de Ville. Pour parfaire cette unité urbaine, il relie le palais aux deux derniers hôtels de la place (celui de Héré et celui de Morvilliers), par deux hémicycles et souligne l’ensemble d’une même colonnade.


Entre les colonnes, des personnages veillent sur la place. De mêmes proportions, les bustes, posés sur des consoles, semblent identiques. Pourtant à bien y regarder, ils sont tous différents.

 

A la Révolution, en 1792, les Fédérés ont abattu ces bustes. Ils ont été refaits par Labroise et Lépy sous la Restauration.

coté Ville-Vieille

(de gauche à droite)

#1 HEBE

#1 Hébé : déesse de la jeunesse et de la vitalité, montrée avec deux carafes et deux coupes.

coté parc de la Pépinière

(de gauche à droite)

D1_jupiter.JPG

#1 Jupiter : dieu du ciel, maître des dieux, représenté avec aigle, sceptre et éclair

DSC_0789.JPG
Nancy, hémicycle côté parc de la pépinière
sav_tour_horloge

 qu'arbore  la Flèche de la Tour de l'Horloge ?

Construite vers 1510-1513 en même temps que la Porterie et le reste de l'aile Antoine le Bon du Palais ducal, cette tour s'appelait alors "Tour du Paradis", peut-être en raison de la riche décoration dorée qui orna dès lors son sommet. Son but principal était de permettre l'accès à la Galerie des CerfsEn 1532, un étage lui fut ajouté et une nouvelle charpente installée. La tour fut couverte d'ardoises, et dotée de la haute flèche édifiée sans doute à cette époque, puis rénovée en 1557. Le 4 août 1577, sur ordre du duc Charles III, on y installa une horloge. La tour prit alors son nom définitif de "Tour de l'Horloge".

Vers 1760, sa charpente vieillissant, la ville de Nancy, devenue propriétaire de l'édifice, abattit la flèche. Ainsi, la flèche originelle et son décor furent perdus. Paradoxalement, c'est l'incendie de 1871 qui permit sa restauration tant souhaitée par Emile Boeswillwald. La nouvelle flèche revêtue de plomb devait culminer à 25 mètres.

Si la Tour de l'Horloge a aujourd'hui une certaine célébrité chez les Nancéiens et les visiteurs du musée, ce n'est pas tant pour son escalier ou son horloge disparue que pour sa flèche dorée visible depuis de nombreux points de la ville.

Et qu'est devenue l'horloge de la tour, bonne question !!  

info_2.png

la Tour de l'Horloge

La Tour de l'Horloge est surmontée d'une flèche très ornementée composée de bas en haut figurent :

  • des alérions, pour le duché de Lorraine,

  • une croix de Lorraine entourée d'une couronne de laurier,

  • une couronne ducale inspirée de celle de Charles III alternant petits et grands fleurons,

  • des chardons, symbole de la ville de Nancy rappelant la victoire de 1477 sur le Téméraire,

  • la girouette.

Lorsqu'en 1872, Emile Boeswillwald décida de rétablir ces éléments, il accentua la symbolique lorraine et nancéienne.

sav_temeraire

 comment est   Mort  le   Téméraire ?

Les Nancéiens connaissent bien la place de la Croix de Bourgogne. On y circule en voiture, on la contourne, mais sans souvent savoir la raison de ce nom ni l'origine de cette stèle érigée en son centre, qui porte gravée en son sommet, la croix de Lorraine !

C'est là, pourtant, le 5 janvier 1477, que prit fin, dans les glaces de l'ancien étang Saint-Jean, le rêve d'un grand royaume qui entendait relier la mer du Nord au Rhône et à la Méditerranée : le royaume de Bourgogne.

 

Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, puisqu'il s'agit de lui, possédait déjà Flandre, Picardie, Artois, Franche-Comté, Alsace et bien sûr la richissime Bourgogne : pour établir la jonction entre ses États, il ne manquait donc plus dans son escarcelle que la farouche Lorraine...

info_2.png
sav_pavés

 ces Etranges Pavés ?

le pavé "étoilé"

place Stanislas

10 avril 2005, une boîte destinée aux générations futures a été enfouie sous la place Stanislas, lors de sa rénovation.

 

Le coffret de plomb abrite une météorite lunaire (offerte par le laboratoire du CRPG/CNRS de Nancy), les portraits de 1360 nancéiens, le livre d'Or de la Ville paraphé par 800 nancéiens et les ouvriers qui ont œuvré à la rénovation de la place, ainsi qu'une édition spéciale de L’Est Républicain.

« Un p'tit peu de lumière sous la terre ».

C'est ce qui figure en lettres d'or, avec un gros soleil, sur la couverture du fort volume contenant les pensées, maximes et dessins des Nancéiens, collectés depuis 2004. La position de cette boîte, signalée par une étoile, se situe en partant depuis la 1ère marche du piédestal de Stanislas à 7 pas vers l'arc Héré, puis 2 sur la gauche.

sav_blason

 armoiries du  Blason de   Nancy ?

Le blason de la Ville de Nancy s’est constitué au fil de son histoire princière. Il tient son origine de la famille d’Alsace dont les ducs de Lorraine sont issus depuis la fondation de la ville par Gérard d’Alsace. Sur un écu d’or sont représentés trois alérions en vol (trois aiglons sans bec ni pattes).

Le blason va considérablement évoluer au XVe siècle sous l’influence de la famille d’Anjou, qui y ajoutera leurs armoiries représentatives.

Après la bataille de Nancy en 1477, apparaît le chardon, emblème du Duc René II.

Au cours du XVIe siècle, le duc Antoine ajoute au blason les lions noir et or, symboles respectifs de Gueldres et de Juliers, dont sa mère était héritière.

En 1575, Le blason fut octroyé définitivement à la Ville de Nancy par lettres patentes du duc Charles III. À la fin du XVIe siècle, apparaît pour la première fois la devise « Nul ne s'y frotte » remplacée ensuite par la version latine « Non Inultus Premor » que l’on peut traduire par « Qui s’y frotte, s’y pique ».

Aujourd'hui, le blason de la Ville est encadré par une branche de feuilles de chêne et une de laurier, représentant la valeur et la victoire, sur lesquelles sont suspendues trois médailles honorifiques (une médaille d’honneur et deux Croix de guerre). Et, selon les représentations, il est surmonté soit d’une couronne ducale soit d’une couronne murale.

blason nancy.jpg
sav_bas_reliefs

les   Bas-Reliefs de l'Hôtel de   Ville

L’Hôtel de ville, tel que nous le connaissons aujourd’hui, fut inauguré en 1956 après une transformation majeure : la construction du grand hall qui ferma définitivement l’îlot délimité par les rues Pierre Fourrier, des Dominicains et Claude Erignac.

Les façades de cette extension réalisée par les architectes Roger Mienville et Robert Parisot sont ornées de bas-reliefs historiques et symboliques :

- encadrant la porte rue des Dominicains, des bas-reliefs représentant les huit portes historiques de Nancy,

- autour de la porte rue Claude Erignac, six médaillons sur des thèmes antiques : les arts, la connaissance, la sagesse, les sciences.

- sur la façade rue Pierre Fourier, plusieurs bas-reliefs représentant les grandes figures de l'histoire de la ville (Stanislas et Charles III), ainsi que les armoiries du duché de Lorraine.

Un grand merci à Philippe Wernert pour ses précieuses informations !!

sav_doigt

 que montre le Doigt  de Stanislas ?

Certains esprits mal placés vous diront qu’il indiquait le quartier des prostituées anciennement situé en Ville-Vieille.

La version "historique" explique que l'index du dernier duc de Lorraine pointe l’effigie de son gendre Louis XV, sur le médaillon en bas-relief au cœur de la sculpture dorée de l’Arc Héré.

Mais une rapide observation fait apparaître clairement que le doigt du roi de Pologne ne montre pas l'effigie de Louis XV, mais dérive à gauche du médaillon.

Une équipe de l’IGN, menée par Daniel DENISE en 2004, a cherché à trouver une réponse scientifique à cette question essentielle !! On découvre alors que le doigt et le regard de Stanislas pointent dans une direction.

En scrutant cet "ailleurs", le regard se prolonge vers ce mystérieux itinéraire " La ligne géodésique ", et vous entraîne dans une rotation complète autour de la terre avant de revenir au point de départ : Stanislas.

info_2.png

Toutefois l'index devait montré le médaillon de Louis XV, du moins c'était l'intention de départ du concepteur et des commanditaires. Les raisons du défaut d'orientation sont multiples : statue plus grande que prévue, suppression du socle en marbre, mauvaise conception et orientation de l'index,... 

sav_sapin

 origine du Sapin de Noël ?

Son origine très lointaine remonte à plus de 1200 ans avant JC.

 

Fin du VIIème siècle, sa légende fait référence à la prédication de Saint Boniface qui le déclara "l’arbre de l’Enfant Jésus".

Au XIIème siècle, la tradition du sapin apparaît en Alsace, où on le mentionne pour la première fois comme « arbre de Noël » vers 1521.

C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, et fille de Stanislas Leszczynsky, duc de Lorraine, aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles.

En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg, fit décorer un sapin aux Tuileries.

Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l’arbre de Noël aux Français.

sapin_noel_2.jpg
info_2.png
sav_st_nicolas

 légende de Saint-Nicolas ?

légende de saint-nicolas

L’histoire raconte que le personnage est inspiré de Nicolas de Myre, également appelé Nicolas de Bari, né à Patare en Asie Mineure, entre 250 et 270 après J-C, et décédé le 6 décembre, en 345 ou en 352, dans la ville portuaire de Myre en Asie Mineure. On lui prête le miracle d’avoir ressuscité trois enfants tués par un boucher.


En 1087, les croisées récupérèrent les reliques de Saint Nicolas, conservées à l'église de Myre, pour les transporter à Bari en Italie. Puis un chevalier lorrain récupéra un de ses doigts pour les amener à Port. qui devint lieu de pèlerinage, et fut rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port.

En 1477, lors de la bataille de Nancy, René II implore saint Nicolas de l’aider à remporter la victoire. Aussi, quand son adversaire Charles le Téméraire meurt, il fait du saint le Patron de la Lorraine et édifie une basilique en son honneur. Depuis, la légende populaire s’est accrue autour du saint, fêté chaque année avec ferveur le 6 décembre.

 

La ville de Saint-Nicolas-de-Port le célèbre par une traditionnelle procession aux flambeaux. Du fait du miracle de la résurrection de trois enfants, Saint Nicolas devint le protecteur des enfants, et le saint patron des Lorrains.

sav_galette

 origines de la Galette des Rois 

Nous connaissons tous la galette des rois depuis notre tendre enfance !! Ce gâteau est traditionnellement élaboré et consommé dans une majeure partie de la France, au Québec, en Acadie, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique et au Liban à l'occasion de l'Épiphanie, fête chrétienne. Ainsi, les Français en achètent près de 30 millions entre le 26 décembre et la fin janvier. Mais d'où nous provient cette tradition ?

galette_rois.jpg

une coutume ancienne

La galette des rois est à l'origine liée aux célébrations du solstice d'hiver, propice aux divinations. Elle tire son origine non pas à la chrétienté, mais des Saturnales (fêtes romaines célébrant le dieu Saturne, durant lesquelles les Romains désignaient un esclave comme « roi d'un jour ».

 

Jusque dans les années 1960, la fête de l'Épiphanie correspondait au jour où les rois mages, guidés par la lumière d'une étoile, arrivèrent jusqu'à Jésus, dans l'étable où il est né, C'était un jour férié qui tombait le 6 janvier. Mais depuis Vatican II (1962-1965), l'Épiphanie est célébrée le 1er dimanche suivant le 1er janvier. Mais bien souvent, on savoure la galette durant tout le mois de janvier ! 

C’est autour du XIII-XIVème siècle qu’apparaissent les premières traces de gâteau du partage lors de l’Epiphanie (partagé en nombre de parts des présents plus une, la part du pauvre). La tradition d’envoyer l’enfant le plus jeune sous la table, censé être le plus innocent, viendrait également à cette même époque.

Couronne-Galette-des-Rois.jpg
galette des rois feves.png

la couronne

Attribut de la royauté, il y avait des couronnes dès le XVe siècle, en plomb et étain avec dessus le nom des Mages et des fleurs de lys. Or elles ne servaient pas pour "le roi boit". En fait, elles protégeaient les pèlerins et voyageurs, à l'image des rois mages.

la fève

Les premières fèves ont été mises dans les gâteaux des rois car elles étaient symbole de fécondité (la fève est le premier légume poussant au printemps, soit après le solstice d’hiver). On la retrouve au 14° siècle où pour la première fois à Besançon, des moines ont commencé à élire leur chef de chapitre en mettant une pièce d’or dans un morceau de pain. Le pain a ensuite été remplacé par une couronne de brioche (les gourmands !) et la pièce d’or par une fève (plus économique !). 

Sous Louis XIII, les dames de la cour tiraient la fève pour devenir reine d’un jour et pouvaient demander un vœu au roi. A la même période s’est développée la coutume du « roi boit ». Celui qui tirait la fève se devait d’offrir une tournée à l’assemblée. 

En 1875 apparaissent les fèves en porcelaine de Saxe. En 1913, celles des ateliers de Limoges. Au début, il s'agissait de poupées, puis de baigneurs puis de bébés emmaillotés, signe de fécondité. Ont suivi des symboles de chance et des animaux. Au début du XXe siècle, apparaît la première fève publicitaire, puis 1960, les premières fèves en plastique.

epiphanie-rois-mages-galette-feve.png

la galette

Les galettes se sont largement diversifiées ces dernières années, laissant l’imagination et le marketing inventer des variantes plus ou moins heureuses : galette au chocolat, aux pommes, aux rillettes…

 

Malgré tout, la galette frangipane reste la star des ventes : 80% des galettes achetées sont fourrées à l’amande. Alors, bonne dégustation !! Mais avec près de 500 calories aux 100 grammes, dont plus de 30 grammes de graisse et 40 grammes de sucre,

 

est-ce bien raisonnable juste après les fêtes ?

bottom of page