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Nancy, secrets

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Merveilles cachées, endroits insolites, œuvres étranges, circuits oubliés des touristes, envers du décor, etc ...

autant de lieux méconnus ou surprenants qui ne manqueront pas de vous étonner    !!

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# les tours de la cathédrale

cathédrale Nancy

Dès le milieu du XVIème siècle, les ducs de Lorraine tentèrent d'obtenir un siège épiscopal à Nancy. Après maints efforts, ils n'obtinrent l’élévation de leur capitale qu'au rang de siège primatial en 1602.

La construction de l'actuelle cathédrale n'a commencé qu'en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas.

En 1766, avec la mort de Stanislas et la réunion définitive de la Lorraine à la France, plus aucune barrière politique n'empêchait la création d'un évêché à Nancy. Le nouveau diocèse de Nancy prit comme cathédrale la primatiale de Lorraine à Nancy.

La visite des deux tours de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation, permet de découvrir les neuf cloches, témoins de l'histoire de la Lorraine :

- cinq, dans la tour Est,

- quatre, dans la tour Ouest.

Comme en témoigne Thibaut Laplace, campanologue, on peut admirer les poutres qui sont d’origine, ou voir la chaîne qui s’accrochait au battant de la cloche. Ces mastodontes de métal n’étaient jamais sonnés à la corde, mais au pied. En témoigne une planche qui conserve encore la marque des semelles des chaussures des sonneurs.

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# derrière les murs de la porte de la Craffe

Vous êtes certainement déjà passés à côté ou contemplez ses voûtes en la traversant ? Mais avez-vous déjà visité ses deux tours ? Fortification, prison… son histoire révèle de multiples facettes.

 

Entrée principale de la Ville-Vieille édifiée au XIVe siècle, la monumentale porte de la Craffe, forte de ses murs de trois mètres d'épaisseur, et de ses deux tours jumelles édifiées en 1463, a su résister vaillamment aux sièges de la ville en 1476 et 1477 par Charles Le Téméraire, duc de Bourgogne.

Dès le XVe siècle la porte fut mise à contribution comme prison. Ses tours abritent des salles qui servirent parfois à la torture et des cachots jusqu’au XIXe siècle. Dans nul autre pays, la sorcellerie n’a sévi davantage que dans le duché de Lorraine. La légende dit que la nuit, en passant sous la voûte de la porte, on entend encore parfois les gémissements des malheureux prisonniers !!

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# la sépulture du duc Stanislas Leszczynski

Stanislas Leszczynski arrive en Lorraine en 1737, à une soixantaine d'années, ce qui, à l'époque, est assez âgé. Il pense immédiatement à sa future sépulture. C'est dans cet objectif qu'il confie à Emmanuel Héré le soin de bâtir Notre-Dame de Bonsecours.

C'est dans la crypte de cette église que repose le dernier duc de Lorraine. Le roi de Pologne trois fois déchu, dont le long règne à Nancy a si majestueusement façonné la ville, est décédé le 23 février 1766 à Lunéville, gravement brûlé par sa robe de chambre qui prend feu au contact d'une cheminée du château de Lunéville.

La dalle donnant accès à la crypte se trouve juste sous le chœur de l'église. Une lourde pierre à soulever, quelques marches raides, et l'on se retrouve dans une pièce voûtée, de taille modeste, aux murs blanchis à la chaux.

Au centre trône le cercueil de zinc, surmonté des sceptres de commandement et de l'aigle royale de Pologne. Au fond, une niche taillée dans la roche qui abritait certainement le cœur de Marie Leszczynska, fille de Stanislas et reine de France. Ce lieu a été profané pendant la Révolution. Les tombes qui se trouvaient là, dont celles de Stanislas et de son épouse, ont été ouvertes, et les ossements jetés dans une fosse. Ce n'est qu'en 1815, à la Restauration, qu'ils sont récupérés et installés dans ce cercueil désormais scellé.

 

Mais s'agit-il vraiment des restes de Stanislas ?

Un grand merci à Romain Lunardi - Nancy Découvertes pour l'ensemble de ces photos.

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# ascension de la tour de ND-de-Lourdes

La basilique Notre-Dame-de-Lourdes présente une tour de 92 m, la plus haute de l'Est de la France après la cathédrale de Strasbourg. Après l'ascension de ses 400 marches, le visiteur est alors pleinement récompensé par une des plus belles vues panoramiques de Nancy.

 

L'ascension, ponctuée de trois paliers : la tribune de l'orgue, le clocher avec ses 8 cloches, et la flèche élancée vers le ciel, donne accès aux terrasses (une en façade, deux latérales). Après un début de parcours confortable par un escalier de pierre en colimaçon, la montée devient plus difficile par des escaliers et échelles étroits et pentus, des passages sous poutres très bas, pour se terminer par une unique échelle verticale menant au sommet.

Un grand merci à l'abbé Doidy, et à mon guide Emmanuel Ferrand qui m'ont permis de réaliser cette visite extraordinaire !!

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# le temple de la loge maçonnique

La loge Saint-Jean de Jérusalem est l'une des 1300 que compte le Grand-Orient de France, première obédience de France. Elle est la plus ancienne installée à Nancy, avant même la création du Grand-Orient de France.

 

Ses membres se réunissent régulièrement pour réfléchir et débattre de sujets philosophiques et traiter de sujets de société.

L’extraordinaire décor égypto-Art Nouveau du temple restauré en 2015 par Emilie Checroun ressuscite les figures allégoriques de femmes peintes en 1899 par deux artistes nancéiens Henri Maclot et Paul Martignon.

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# l'Arc Héré, de l'intérieur

Un étroit escalier en bois permet d'accéder directement aux terrasses de l'Arc. On y mesure alors pleinement la largeur de 15 m et la profondeur de 60 m de ce remarquable monument créé par Stanislas et dessiné par Emmanuel Héré.

Les deux terrasses latérales, ainsi que la terrasse centrale surélevée, offrent une superbe vue panoramique sur la place Stanislas, la place de la Carrière, et la place de Vaudémont.

En façade avant, au centre de la corniche se trouve un acrotère supportant trois personnages, dont Fama, déesse romaine de la gloire, sculpture toute parée de dorures. Toutes les statues ont été réalisées par Guibal.

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# au cœur de la porte Saint-Georges

La porte Saint-Georges est la seule porte de la ville à être encore habitée et à être restée dans son état du XVIIe siècle. Menacée de destruction afin de permettre le passage d'un tramway hippomobile, elle sera sauvée en 1878 grâce à l'action d'un comité de défense présidé par Emile Gallé, et au soutien de Victor Hugo.

C'est grâce à l'intervention de Jules Ferry, alors Ministre de l'Instruction et Président du Conseil que les locaux de la porte furent cédés, par la Ville, au Cercle du Travail en avril 1883, association qui l'occupe toujours.

Le corps du bâtiment situé au-dessus de la voûte de passage, offre trois salles, dont une sert aux expositions ou conférences proposées par le Cercle du Travail. La porte est encadrée de deux "échauguettes", tourelles utilisées autrefois par les sentinelles.

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Un grand merci au Cercle du Travail, son président Armand Chapuy qui ont permis la réalisation de cette rubrique.

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# fouilles archéologiques site Charles III

Sur le site de l'ancienne prison Charles III, l’INRAP a réalisé des fouilles dans un espace de 9 000 m², avant la profonde transformation du sous-sol, destinée à la construction du nouveau quartier Nancy Grand Cœur.

Les archéologues ont mis au jour un mur de l’ancien bastion de Saurupt, construit au début du XVIIe siècle, en 1630, sur décision de Charles III, et détruit par Louis XIV en 1697. Ces fouilles ont permis de mieux comprendre comment les remparts ont été construits, puis démolis, et d'enrichir leurs connaissances sur leurs positionnement précis.

"Les fortifications de Nancy"

extrait de la revue de la Société de l'Histoire de Nancy :

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