rénovations réalisées
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Villa Fruhinsholz
2022
77 avenue du Général-Leclerc - Nancy
Au début du XXème siècle, le projet initial de réalisation du parc de Saurupt, prévoyait la construction de villas bourgeoises de style Art nouveau. Seulement six villas sont construites dont la Villa Fruhinsholz. Vers 1930, le parc est terminé, mais sera au final composé d'architecture Art Nouveau et Art Déco.
Adolphe Fruhinsholz, fils, le commanditaire de la villa était le directeur technique de la tonnellerie Fruhinsholz.
La Villa Fruhinsholz, de style Art Nouveau, a été dessinée en 1908 par l'architecte Léon Cayotte et possède de magnifiques vitraux du maître verrier Jacques Grüber. Le 30 mars 1992, l'immeuble a été inscrit à l'inventaire supplémentaires des monuments historiques comme présentant un intérêt public pour son architecture Art Nouveau.
Les travaux de rénovation doivent se dérouler en quatre étapes :
- palier 1 : 1 200 € - vitraux autour de la porte d'entrée,
- palier 2 : 29 900 € - toiture,
- palier 3 : 42 600 € - boiserie et vitraux de la partie centrale de la cage d'escalier,
- palier 4 : 61 000 € - boiserie et vitraux des deux panneaux de la cage d'escalier.
Statue "Claude Gellée"de Rodin
Auguste Rodin
Claude Gellée
septembre 2022
Parc de la pépinière
La Ville de Nancy, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, restaure la statue de Claude Gellée, réalisée en bronze et granit par Auguste Rodin en 1892. Elle a pour écrin le Parc de la Pépinière.
Cet ensemble avait déjà fait l'objet d'une souscription en 1877 lors du lancement du projet. Douze artistes avaient présenté un projet et Auguste Rodin avait été choisi et a travaillé avec l'atelier Thiébault Frères de Nancy.
Claude Gellée, dit Claude Le Lorrain (1600-1682), y est représenté jeune avec à ses pieds sa palette et ses pinceaux. Il s'appuie sur un rocher.
Le socle est décoré par une sculpture en calcaire d'Apollon conduisant un char. Le chardon et les trois galérions, emblèmes lorrains, figurent sur cet ensemble.
Menée par Bluenn Boulangé pour le bronze, et par Florence Godinot pour la pierre, la restauration a essentiellement consisté en un nettoyage complet du bronze, un brossage et une réfection de la patine. Le socle, en marbre et granit, était également endommagé. Il a fait l’objet d’une consolidation et d’un nettoyage par hydrogommage basse pression.
Les travaux se sont déroulés tout au long du mois de septembre. La restauration de cet ensemble est estimée à 22.000 € TTC.
façades, menuiseries du Muséum- Aquarium
histoire
L'édifice abritant le musée, construit en 1933, a été conçu avec une particularité architecturale qui en fait son originalité.
Lucien Cuénot, alors professeur à la Faculté des sciences, souhaitait un nouveau lieu d’enseignement mais aussi d’exposition des collections de zoologie. Se fondant sur les musées d’histoire naturelle américains, il imposa que le musée fut composé d’un espace unique, ne devant bénéficier d’aucune lumière naturelle, car celle-ci détériore les couleurs des spécimens et favorise la propagation des insectes.
Les architectes Jacques et Michel André ont réussi à transformer cette contrainte en support d’innovation, en créant une façade composée de blocs-béton roses à partir d’un motif de carrés emboîtés. À son achèvement, la singularité de l’Institut de zoologie interpelle le milieu architectural, propulsant les frères André sur la scène internationale.
rénovation 2022
34 Rue Sainte-Catherine
l'opération
Après la rénovation en 2013 de l'amphithéâtre Lucien Cuénot, la réhabilitation des sous-sols en 2016, la valorisation des façades en 2018 et la restructuration de ses espaces d'accueil en 2019, la Métropole du Grand Nancy poursuit la modernisation du Muséum-Aquarium, avec la restauration de ses façades et menuiseries. La façade, côté rue Sainte-Catherine, avait déjà été traitée à l'occasion du centenaire de l'Ecole de Nancy en 1999.
Au delà de la valorisation architecturale et patrimoniale du bâtiment, cette opération s'inscrit également dans le processus global d’améliorer le bilan énergétique de celui-ci (isolation des combles, éclairages par led, chauffage urbain, pose d'un système photovoltaïque en toiture).
La maitrise d'œuvre de cette opération d'un montant de 0,9 M€, a été confiée à l'Atelier André (Camille André, architecte du patrimoine).
Fin des travaux prévue pour avril 2023.
la Villa Marguerite
fin 2021
3 rue du Colonel-Renard
La Villa Marguerite, figure incontournable de la cité-jardin du Parc de Saurupt, fut construite en 1904 pour Aimé Prost, ingénieur administrateur des salines de Bosserville, par l'architecte et ingénieur polytechnicien Henri Gutton et l'architecte Joseph Hornecker. Fournier et Défaut entrepreneurs à Nancy ont exécuté le gros-œuvre de cette villa Art-nouveau, influencée par l'architecture de Guimard et le régionalisme néo-normand.
Comme la Villa Lang, cette demeure puise quelques-unes de ses racines dans l'architecture régionaliste normande comme en témoignent les éléments en bois.
Ses vitraux sont de Joseph Janin, maître-verrier à Nancy. A noter que les verrières de l’escalier ont été détruites.
Sa tour caractéristique, dont le campanile la coiffant n’existe plus, donne l’envie de dominer, de voir de tous côtés, avec son balcon solarium.
|entreprises
- restauration céramique : Astrid Meyer
- peinture : Etablissement Henrion
- maçonnerie : Etablissement Gargano
Stanislas se refait une Beauté !!
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novembre 2021
Elle en avait besoin ... Il le mérite bien !!
Alors que sa célèbre place vient d'être élue "Monument préféré des Français 2021", Stanislas va se refaire des habits neufs.
Des travaux d'entretien et de rénovation de sa statue vont être entrepris à compter du 4 novembre, pour une période d'un mois, avant l'ouverture des festivités de cette fin d'année.
Brossage de la statue puis pose d'une nouvelle patine brune sur le bronze qui sera ensuite protégé par quatre couches de cire à chaud, démoussage du socle, reprise des joints et amélioration de l'étanchéité par une couverture en plomb, traitement au laser des traces d'ex-graffitis et recalage des dalles en pierre, tel est le programme de cette restauration, réalisée par l'entreprise Athanor dont le budget s'élève à 53000 €.
Par ailleurs, les socles et les fûts des candélabres de la place Stanislas seront remis en peinture par la métropole du Grand Nancy.
La rénovation des grilles, statues et fontaines, chantier lourd de plusieurs années, sera réalisée dans un second temps.
l'Hôtel de Gellenoncourt rénové
3ème trimestre 2020
Ces derniers mois, l'hôtel de Gellenoncourt a retrouvé toute sa splendeur, avec une rénovation de son mur d'enceinte et de sa fontaine intérieure.
Construit lors du percement de la rue de Guise en 1607, cet hôtel appartenait à François de Gellenoncourt, seigneur de Pulligny, chambellan du duc et Grand Veneur de Lorraine (personne chargée des chasses royales).
L’ouverture sur rue se fait par un portail monumental, sculpté de trophées militaires. Celui-ci fut remanié au début du XVIIIe siècle par Germain Boffrand, en construisant notamment une nouvelle porte monumentale, ornée de trophées d'armes.
Dans la cour d’honneur subsiste encore la fontaine du XVIIe (Renaissance), décorée d’une tête de lion et d’un dauphin.
4 rue des Loups - Nancy
la Fontaine Wallace retrouve son implantation en Ville Vieille
octobre 2020
Après une campagne de travaux de restauration, la fontaine Wallace a retrouver son site de la place du Colonel Fabien, à proximité de la basilique St-Epvre.
Cette fontaine tient son nom du philanthrope britannique sir Richard Wallace qui dessina et offrit une cinquantaine de fontaines à la ville de Paris à la fin du XIXème siècle, dans le contexte d'une pénurie d’eau à laquelle devaient faire face les Parisiens.
La fontaine installée à Nancy, sur la place du Colonel Fabien, correspond à une fontaine Wallace dite "Grand modèle", notamment reconnaissable par ses quatre cariatides soutenant la coupole supérieure ornée de dauphins. Chaque cariatide représente une saison et une vertu féminine : la simplicité, la charité, la bonté et la sobriété.
Cette fontaine a été restaurée pour un montant d'environ 50000 €. La Ville de Nancy a également réalisé un aménagement du sol pour permettre l’accès à la fontaine par tous, plus en adéquation avec l’usage initial de la fontaine. Des grilles au sol permettent de collecter les projections d'eau et des pavés en granit ont été installés. L’apport d’eau sera restitué mais il est important de souligner que l’eau ne sera pas potable. Afin d'éviter le gaspillage d'eau, un système de détection de présence a été intégré à la fontaine. A noter, la fontaine a retrouvé sa couleur d'origine, le vert bouteille.
- restauration de la fontaine : les Métalliers lorrains,
- aménagements urbains périphériques, rénovation des fondations et évacuation des eaux : Eurovia,
. mise en lumière de ce patrimoine : SDELl Citéos.
les Basses-Faces ... enfin rénovées
janvier - juillet 2020
Quinze ans après la restauration de la place Stanislas, les quelques façades des basses-faces, rue Héré, sont enfin rénovées.
Les six dernières façades situées aux 15, 17, 18, 19, 20 et 21 rue Héré ont été restaurées, et ravalées. La mairie a pris à sa charge la rénovation des balustrades et des pots à feu, comme cela a été fait pour le reste de la place Stanislas. Les travaux ont été réalisés sous la maîtrise d'œuvre de Pierre-Yves Caillault.
Par ailleurs, pour préserver l'implantation commerciale de cette rue historique, la Ville de Nancy a racheté les deux immeubles n°15 et 19, pour 1,8 M€.
la Croix Gagnée
février 2020
Ce calvaire est un ex-voto érigé par Didier Fossier, vers 1530, en l’honneur de la victoire du duc Antoine contre les Rustauds, en 1525. Surnommé «le Gainié» parce qu’il fabriquait des armes et des gaines pour les ducs de Lorraine, ce surnom resta rattaché à la croix.
La croix est abritée par un toit dont le plafond peint montre une colombe, Dieu le Père et un groupe d’angelots.
Pendant longtemps, ce site fut un lieu de culte, notamment le Vendredi Saint, jour où les pèlerins venaient prier dans l’espoir de gagner des indulgences.
Suite à l'interpellation du Conseil municipal par un collectif d'habitants du quartier de Boudonville, la Ville de Nancy a entrepris la restauration. Au delà d’un nettoyage d’ensemble, les travaux envisagés de ce monument emblématique de Nancy sont la restauration des pierres de taille de la croix et des décors peints de la sous-face de la toiture, la restauration de la couverture et de la charpente, la remise en peinture des grilles et la mise en valeur de l’édifice par la création d’un nouvel éclairage.
Le Calvaire est situé à l’intersection de la rue Augustin Hacquart et de la rue de la Croix Gagnée à Nancy
la Porte Saint-Nicolas
août 2018 - mars 2020
Le projet de rénovation de la porte Saint-Nicolas a démarré en août 2018 pour plus d'un an de travaux, et un budget de 1,2 M€ ht. Le programme des travaux était bien chargé avec la restauration des maçonneries et des sculptures, la mise en lumière du bâtiment, la fermeture et la végétalisation des arcades rue Saint-Dizier ainsi que le pavage au sol. L’espace en-cloisonné par la porte, qui avait une fonction de parking, a été aménagé. La suppression du stationnement et le pavage au sol permettront un passage et la création d'un lieu de vie, avec une large terrasse permettant l'ouverture d'une brasserie de cent couverts. Les arcades situées rue Saint-Dizier sont équipées de treillages végétalisés, la placette d'une tonnelle également végétalisée. Ce monument situé place des Vosges, constituera une nouvelle entrée de ville.
Rappelons que cette porte fut construite entre 1603 et 1608. Depuis Charles III, c'est par cette porte que les ducs de Lorraine faisaient leur entrée dans la capitale lorraine. La porte a perdu sa fonction d’ouvrage de défense lors de la démolition des remparts en 1698. Suite à la démolition en 1848 et 1865 de son espace intérieur, seules les façades ont été conservées. Et depuis, la porte avait subi malheureusement les effets du temps, de la pollution et les évolutions de la ville.
Rénovation de la porte Saint-Nicolas
travaux d'aménagements : décembre 2019 / juin 2020
Le projet de rénovation de la porte Saint-Nicolas, démarré le 20 août 2018, arrivé à son terme, a été débarrassée de son échafaudage. La porte a retrouvé toute sa splendeur d'époque, et embellie de son illumination inaugurée le 30/11/2019, en présence de M. le Maire et de nombreux spectateurs.
Le chantier s'est poursuivi jusque fin décembre 2019. La suppression du stationnement à l'intérieur de la porte aura permis la création d'une large terrasse pour accueillir une brasserie de 100 couverts au 2 rue des Fabriques. Les arcades de la rue Saint-Dizier sont dorénavant fermées par des treillages en bois végétalisés. Un système de câbles horizontaux permet de créer une tonnelle qui complète la végétalisation grimpante.
la Statue du Général Drouot
2017
La mairie de Nancy a répondu favorablement à la pétition émise en février 2017 par Marin Menzin, étudiant en 1ère année de licence d'Histoire.
Les travaux de restauration de la statue du général Drouot cours Léopold, ainsi que la dorure du pyramidion de l’obélisque situé place Carnot se sont étalés d'octobre à novembre 2017.
Fidèle général de Napoléon, Drouot est né et mort à Nancy. Sa statue inaugurée en 1855, a été réalisée par les sculpteurs Pierre-Jean David (nom d'artiste David d’Angers) en référence à sa ville d'origine), décédé avant la fin de sa réalisation, et son disciple Giorné Viard.
L'obélisque, ou monument Carnot, a été Inauguré le 28 juin 1896. Il fut érigé en mémoire de Sadi Carnot, président français de la Troisième République, assassiné deux ans plus tôt à Lyon par l'anarchiste italien Caserio.
Les travaux de dépose, de repose et de confortation du pyramidion ont été réalisés par l'entreprise Les Métalliers Lorrains. La dorure a été sous-traitée et effectuée dans les ateliers Gohard à Paris.
l'Obélisque Carnot
2017
Les travaux de rénovation du pyramidion de l'obélisque Carnot ont été réalisés simultanément à ceux de la statue du général Drouot cours Léopold.
L'obélisque, ou monument Carnot, a été Inauguré le 28 juin 1896. Il fut érigé en mémoire de Sadi Carnot, président français de la Troisième République, assassiné deux ans plus tôt à Lyon par l'anarchiste italien Caserio.
Les travaux de dépose, de repose et de confortation du pyramidion ont été réalisés par l'entreprise Les Métalliers Lorrains. La dorure a été sous-traitée et effectuée dans les ateliers Gohard à Paris.
_2016_ le monument avait déjà bénéficié d'une rénovation de ses plaques commémoratives. A la différence des plaques d'origine qui étaient en bronze, les nouvelles sont en lave émaillée, traitées en surface pour rappeler la couleur et la patine du bronze, et l'écriture est dorénavant en creux, au lieu d'être en relief.
le Mémorial Désilles
2017-2018
C’est une porte majestueuse, un arc de triomphe qui marque l'entrée du centre ville. C’est aussi et surtout un espace de mémoire. L’ensemble constitué par la porte Désilles, la place du Luxembourg et l’esplanade du Souvenir-Français s'est métamorphosé pour 2018.
Le 11 novembre 2018, à l'occasion des commémorations du centenaire de la 1ère guerre mondiale, la Porte Désilles restaurée a été inaugurée, après plus d'un an de travaux.
Ce projet ambitieux de restauration et de réaménagement qui touche autant le monument que ses abords, à savoir la place de Luxembourg et l’esplanade du Souvenir Français, a permis de bâtir un espace sobre, aéré, empreint de dignité : le Mémorial Désilles.
La porte Désilles, une des huit portes historiques encore présentes à Nancy, était avec la porte Saint-Nicolas et la porte de la Citadelle dans un état très dégradé.
Ces photos, témoins de l'état du monument avant sa rénovation en 2017, puis après 2018, attestent de la réussite de cette restauration qui a redonné toute sa splendeur à cette porte hautement symbolique.
la Villa Majorelle
La Villa Majorelle connaît à l’occasion de « l’année de l’École de Nancy » en 1999 une restauration partielle de l’extérieur (nettoyage).
En 2005, sont démontées pour des raisons de sécurité les mitres de cheminées.
Après une première campagne de travaux en 2013 (chéneaux, petit balcon ouest), d’importants travaux réalisés sous la maîtrise d’œuvre de l’atelier Grégoire André, ont été engagés à l’automne 2016 pour une durée d’un an, afin de rendre à la villa sa silhouette familière.
La Villa Majorelle connaît à l’occasion de « l’année de l’École de Nancy » en 1999 une restauration partielle de l’extérieur (nettoyage).
En 2005, sont démontées pour des raisons de sécurité les mitres de cheminées.
Après une première campagne de travaux en 2013 (chéneaux, petit balcon ouest), d’importants travaux réalisés sous la maîtrise d’œuvre de l’atelier Grégoire André, ont été engagés à l’automne 2016 pour une durée d’un an, afin de rendre à la villa sa silhouette familière.
Nature des travaux :
– réfection totale de la toiture, avec pose d’ardoises biaisées et noues rondes, restauration des cheminées et repose des mitres de grès flammé,
– nettoyage des façades, remplacement de pierres abimées, réfection des joints, le nettoyage des éléments de grès et la mise en peinture des menuiseries, balcons et ferronneries (à l’exception de la porte d’entrée principale),
– consolidation ou réparation des balcons.
budget : 720 000 €
la Maison Chrétien
2015-2017
La maison Chrétien, construite au n°1 rue Jacquinot en 1903-1904 pour Jean Chrétien, (membre de la Société centrale d’horticulture de Nancy), par l’entrepreneur Alexis Geny, sous l’impulsion de l’architecte Louis Paul Fürst (1872-1958) est une bâtisse d’inspiration Art Nouveau.
La maison passe, en 1930, aux mains de Marcel Duval, entrepreneur de travaux publics à Nancy, puis vers 1938 au gendre de celui-ci, Pierre Vilain.
Inhabitée depuis les années 80, la maison fut l’objet de dévastations et plusieurs incendies. De 2015 à 2017, un programme de réhabilitation complète a été réalisé par M² immobilier, qui commercialise les différents plateaux.
Un grand merci à M. Foucaud qui a permis la réalisation de cette rubrique.
Maître d'ouvrage : M. Thouvenot et M. Foucaud
Maître d'oeuvre : M. Malgras, agence d'architecture
Charpente : HEIM CHARPENTES
Menuiseries extérieures : MCV
Maçonnerie : BETON TECHNIQUE SERVICES
Couverture : CBI
Façades : M LES TRAVAUX
Pierre de Taille : SEBELER
la Toiture de l'Hôtel de Ville
2015-2016
La dernière rénovation totale de la couverture du pavillon XVIIIe de l’Hôtel de Ville « remonterait à entre 100 et 150 ans ». Compte tenu de l’état de vétusté de la couverture en zinc, ces travaux de restauration s’imposaient.
De juin 2015 et jusqu’en mai 2016, les travaux se sont poursuivis avec la restauration complète des 800 m² de la toiture de l’Hôtel de Ville (ailes Est et Ouest) au-dessus des salons et notamment du Grand Salon où les peintures sont menacées.
L'ensemble du projet est réalisé par des entreprises de Lorraine.
au cœur des travaux :
– réalisation de 900 m² de couvertures en zinc, à joints à tasseaux
– les chéneaux sont en inox plombés
– pour protéger les ouvrages, des chemins techniques ont été mis en place au-dessus des banquettes des pots à feu
– deux plate-formes ont été aménagées au-dessus de chaque aile. Elles peuvent accueillir la logistique de projection du son et lumière « Rendez-vous place Stanislas » ou des pas de tirs de feux d’artifice.
– les combles ont été intégralement isolés à l’aide de laine de bois et de laine de roche, épaisseur 40 cm afin de permettre des économies d’énergie.
– oes anciennes installations électriques et techniques ont été purgées.
la Place Stanislas
2004-2005
Transformée en parking à voitures de 600 places en 1958, puis en partie piétonnisée en 1983 lors de son inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, la Place Stanislas se libère de la circulation quotidienne de 18000 automobiles et va retrouver de sa splendeur en 2005.
Sa rénovation se fonde sur un tableau anonyme situé au château de Pange en Moselle, représentant la place entourée de ses lices de bois, ainsi que les deux diagonales de dalles sombres
Huit millions d'euros et deux ans de travaux ont été nécessaires pour paver les 10.000 m² du sol, rénover les façades, les grilles, revoir l'éclairage, et élargir les trottoirs, après les travaux de renouvellement des réseaux d'eau potable et d'assainissement.
C'est le 19 mai 2005, année de son 250e anniversaire, qu'aura lieu l'inauguration par le Président Jacques Chirac de la place Stanislas rénovée. A cette occasion, une boîte destinée aux générations futures a été enfouie sous la place. Son emplacement est marqué d'un "pavé étoilé".
Tableau dit de Pange-place-stanislas
sources : le-lorrain.fr, les Echos, le Monde, Est Républicain, ina.
la Tour de l' Horloge
2005-2012
La toiture de la tour de l’horloge, édifiée au début des années 1510, a fait l'objet d'une restauration lors des travaux de rénovation du palais ducal entre 2005 à 2012. Suite à l'incendie du palais en 1871, la charpente d'origine en bois avait déjà été remplacée par une charpente métallique.
Lors de ce chantier, la couverture a été restituée en ardoise neuve de type violine, dont la teinte est identique à l’ardoise Fumay mise en œuvre au XIXe siècle, dont les ardoisières ne sont plus exploitées aujourd’hui. Si la tour de l’horloge comportait une couverture d’ardoise en partie basse, toute la partie supérieure de la flèche était habillée de cuivre. Elle avait perdu, au cours de différentes tempêtes, ses chardons décoratifs situés en son sommet. Conservés au Musée Lorrain, ils ont pu être restaurés et ont retrouvé leur emplacement d’origine.
Les aigles situés sous la croix de Lorraine, argentés à l’origine, ont été traités à la feuille d’aluminium. L’ensemble des corniches, chéneaux, gargouilles, ont bénéficié d’une protection en plomb.
(source Agence Caillault)
Un grand merci à Benoit Gaillot, auteur de l'ensemble des photos exposées, sans qui cette rubrique n'aurait pu se faire.