Devenu une des structures intercommunales les plus complètes de France, le District de Nancy se transforme en communauté urbaine du Grand Nancy en 1996. Depuis 1er juillet 2016, le Grand Nancy a intégré le réseau des 22 métropoles en France.
La Métropole du Grand Nancy, composée de 20 communes, regroupait 256.000 habitants en 2020. Chacune d'entre elles possède des trésors d'architecture ou des lieux pittoresques à découvrir et visiter absolument.
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Art-sur-Meurthe
À l’est de l’agglomération, Art-sur-Meurthe accueillait 1537 Arcois en 2018, sur une superficie de 11 km². Quatrième commune la plus étendue du Grand Nancy, Art sur Meurthe doit vraisemblablement son nom à un pont, d’où l’appellation d’Arc (Arche). Un document de 770 cite le lieu sous le nom d’Arcas. Pendant des siècles, il fut en effet le seul endroit où il existait un pont, sur la Meurthe, entre Port et Essey.
sites remarquables
Chartreuse de Bosserville, château d'Art-sur-Meurthe, château de Clairefontaine, et à 5 km le château de Lénoncourt.
Chartreuse de Bosserville
Rue du Bois Robin
la chapelle | |
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la chapelle | la chapelle |
cellule témoin du Chartreux | cellule témoin du Chartreux |
cellule témoin du Chartreux | le cloître |
le cloître | Vierge Marie |
salle des colonnes | salle des colonnes |
salle des colonnes | salle des colonnes |
le verger | le verger |
le verger | le verger |
Située à 7 km de Nancy, la Chartreuse de Bosserville fut fondée par le duc Charles IV de Lorraine par acte de donation de la terre de Bosservile en 1666.
Il fallut ensuite de nombreuses années pour achever la construction telle que nous la connaissons aujourd'hui et qui ne prit sa tournure définitive qu'au XIXe, au retour des Chartreux dispersés par la révolution.
La Chartreuse, son église, les petit et grand cloîtres constituent un ensemble architectural remarquable, visitable lors des journées européennes du patrimoine.
Château d' Art-sur-Meurthe
3 Chemin du Haut Métier
façade, côté parc | façade, côté parc |
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façade, côté parc | |
façade, côté parc | fronton aux armes des derniers châtelains, les Perrin de Brichambeau |
le colombier | la fontaine |
grotte de Lourdes | façade, côté rue |
façade, côté rue |
Le château fut construit au XVIIIème siècle par Christine de Sarazin, veuve du comte Claude-Joseph Aubertin de Juvrecourt, colonel de la Garde du Grand-duc de Toscane.
Aujourd'hui restauré et entretenu par la commune, il est environné par un parc en accès libre qui comprend un petit étang et un potager de légumes oubliés.
Le château est un site d'animations via la commune, les locations, les évènements culturels... qui permettent de le visiter en même temps, car ses intérieurs restent bien pourvus en boiseries et cheminées diverses. Le lieu se prête également à l'organisation de mariages et de diverses réceptions et cocktails.
Dommartemont
Au nord de l'agglomération, en lisière du Plateau de Malzéville, classé site Natura 2000, Dommartemont est un village charmant avec ses rues pavées, un beau lavoir et son banc, dit « Fontaine des Ormes ».
Bénéficiant d’un superbe ensoleillement et d’une incroyable vue sur Nancy, Dommartemont abrite 580 Dommartemontais.
sites remarquables
maisons Art nouveau, l’église Saint Martin.
Essey-lès-Nancy
Porte verte du Grand Nancy, à l’est de l’agglomération, Essey-lès-Nancy a développé des zones d’activités commerciales très importantes. Essey partage la butte Sainte Geneviève avec Dommartemont. Cet ancien oppidum celtique surplombe la vallée de la Meurthe et offre un panorama remarquable.
Au recensement de 2018, la commune rassemblait 8825 Ascyens.
site remarquable
L’église Saint Georges
Fléville-devant-Nancy
Au sud de l’agglomération, Fléville-devant-Nancy recensait en 2018, 2238 Flévillois. Principalement connue pour son château de style Renaissance.
Le village a bénéficié d’un important développement résidentiel contemporain, mais le cœur du village a gardé tout son cachet rural.
site remarquable
Le château de Fléville
Château de Fléville
5 Rue du Château
entrée principale du château de Fléville | |
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salle des Etats de Lorraine | salle des Etats de Lorraine |
salle des Etats de Lorraine | |
chambre de Stanislas | |
chambre des bambous | |
Le château actuel date de 1533. Il est de style première Renaissance française et adossé à un donjon féodal de 1320.
La façade actuelle, achevée en 1533, est parcourue en totalité par un balcon unique en son genre et reflète l’influence italienne sur la renaissance Lorraine. Le château a également été souvent comparé à Azay-le-Rideau pour la pureté de ses lignes.
Le château conserve en plus du donjon de 30 mètres, les douves asséchées du château féodal. La cour, ouverte au XVIIIe siècle, est ornée de vases rocaille.
A l'intérieur : boiseries Renaissance, chapelle, salle des États de Lorraine qui présente les Blasons de Lorraine, ainsi que la chambre de Stanislas Leszczyński. Le château, habité par la famille de Lambel (ou de Label) depuis 1812, est classé au titre des monuments historiques depuis 2 février 1982.
Heillecourt
Village-rue typique aux larges «usoirs», le vieux village d’Heillecourt avec ses maisons restaurées et son petit centre pavé est très caractéristique des villages lorrains ! La commune s’est considérablement développée grâce à des quartiers pavillonnaires boisés et à plusieurs importantes zones commerciales. Au recensement de 2018, la commune comptait 5478 Heillecourtois.
site remarquable
Parc de l’Embanie.
Houdemont
Au cœur des coteaux verts au sud de l’agglomération, la commune de Houdemont veille sur 2102 Houdemontais recensés en 2018 et leur offre un cadre de vie agréable. L'illustre graveur Jacques Callot y a vécu. Le site de Montauban offre un panorama exceptionnel sur l’agglomération et sur tout le sud de la vallée de la Meurthe.
sites remarquables
maison de Jacques Callot, site de Montauban
Jarville-la-Malgrange
Autrefois lieu de villégiature ducale, puis royale, relié à Nancy par une allée bordée d’arbres, Jarville-la-Malgrange installée au sud de l'agglomération avec ses 9312 Jarvillois recensés en 2018, entretient la proximité avec ses habitants, malgré la marque de l’industrialisation de la fin du XIXe et du début du XXe siècles.
sites remarquables
Le château de Renémont, de la Malgrange, le Féru des Sciences (ex musée du Fer).
les Châteaux de La Malgrange
5 Rue du Château
La Malgrange de Stanislas
Le "corps de logis, où sont les appartements du roi et de la reine" s'élève face à l'Est. C'est une construction à deux niveaux, avec de légers avant-corps au centre et aux extrémités. Le bâtiment est revêtu de faïences peints, qui font éclater la façade au soleil levant, lui portant le nom de "château de faïences". Côté jardin, l'ensemble présente une façade longue de plus de 200m, avec 117 fenêtres.
Les très vastes jardins contribuent beaucoup à l'agrément de La Malgrange. L'eau y tient une grande place mais également les statues; une volière mécanique, ainsi que douze édicules abritant les stations d'un chemin de croix.
Dès la mort de Stanislas en 1766, La Malgrange fut en partie condamnée. On ne conserva que le bâtiment commun, les jardins furent abandonnés, les statues et ornements dispersés.
Vendu au début de la Révolution, son morcellement favorisa encore le saccage. En 1839, le bâtiment, et une partie considérable du domaine furent rachetés par une institution d'enseignement secondaire qui fonctionne toujours. Hélas, le morcellement du domaine, les modifications du bâtiment et les constructions récentes ont aujourd'hui totalement dénaturé La Malgrange, qui a perdu toute sa splendeur d'origine.
Le domaine de la Malgrange est une très ancienne propriétés des ducs de Lorraine sur laquelle ils élevèrent quatre châteaux différents :
- La Vieille Malgrange, maison forte rectangulaire à deux niveaux datant sans doute de le fin du Moyen-Age.
- La Neuve Malgrange, élevée à proximité au milieu du XVIème siècle par Nicolas de Lorraine (fils du duc Antoine). Ce gros pavillon, entouré d'une enceinte rectangulaire cantonnée de tours rondes, fût habité par Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV de 1599 à 1604. Il disparut vers 1739.
- En 1711, le duc Léopold demande à Germain Boffrand d'y construire un véritable palais. Des deux projets proposés, le second prévoit la construction d'un grand bâtiment rectangulaire à deux niveaux, comptant vingt-cinq travées en largeur et neuf en profondeur. La façade côté jardin présentait encore plus de majesté. La construction fût interrompue en 1715, et l'intérieur inachevé et non meublé. Finalement, sa destruction fût décidée en 1738 par Stanislas Leszczynski.
- Le dernier des ducs de Lorraine chargea alors Emmanuel Héré d'un nouveau projet de construction. La Malgrange de Stanislas n'est plus un palais, mais un ensemble complexe destiné à héberger la cour pour de brefs séjours.
Château de Renémont
6, avenue du Général Léclerc
la façade dans sa version initiale à 4 travées, installée sur l'Hôtel de Guise, en Ville-Vieille | |
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la façade dans sa version initiale à 4 travées, installée sur l'Hôtel de Guise, en Ville-Vieille | la façade avant sa rénovation |
la façade, dans sa version actuelle, une travée centrale supplémentaire et ses deux retours (crédit photo Benoit de Crevoisier) | Château de Renémont (crédit photo Benoit de Crevoisier) |
(crédit photo Benoit de Crevoisier) | avenue du Pavillon (crédit photo Benoit de Crevoisier) |
avenue du Pavillon (crédit photo Benoit de Crevoisier) | allée des Orangers (crédit photo Benoit de Crevoisier) |
le Grand Rond (crédit photo Benoit de Crevoisier) | les Lions (crédit photo Benoit de Crevoisier) |
entrée du parc du château de Renémont (crédit photo Benoit de Crevoisier) |
_1937_ l'Evêché se porte acquéreur du château et du parc pour édifier un petit séminaire.
_1995_ Menacé à son tour de destruction, le château a été sauvé par André Bailly, à l'époque maire de Jarville.
_1997_ Il abrite aujourd'hui le centre de formation des Compagnons du Devoir et l’AFTRAL (grand pôle de formation Transport-Logistique).
Sincères remerciements à Benoit de Crevoisier pour ses informations et photos d'époque.
Etonnante façade que celle du château de Renémont, dont les origines remontent à Ferdinand de Lunati-Visconti, descendant des plus vieilles familles Milanaises. Chambellan du duc Léopold, il l'aurait fait apporter d'Italie pour être installée sur son hôtel situé rue de Guise.
Le magnifique décor de cette façade, par ses nombreuses sculptures et détails, atteste de l'importante fortune de la famille Lunati-Visconti.
_1817_ Le Château de Renémont est construit pour Catherine Masson.
_1823_ Le Château devient propriété de François Gouy, qui rebaptisa ce domaine du nom de Renémont en souvenir de la bataille qui opposa en ces lieux le duc René II de Lorraine à Charles Le Téméraire. Ses descendants Jules et Albert Gouy s'attachèrent à constituer un important domaine foncier. Grand amateur d'art Jules Gouÿ rassembla une collection considérable.
_1842_ L'Hôtel rue de Guise devant être détruit, la magnifique façade renaissance est rachetée et transférée au château de Renémont. Elle fut adaptée par l'architecte Vivenot responsable du chantier. Ainsi la travée centrale et les deux travées en retour furent ajoutées pour créer la porte visible au centre de la façade et donner le volume nécessaire à la création d'une galerie dans laquelle Jules Gouy conservait sa collection de tableaux et d'objets d'art.
Jules Gouy fut maire de Jarville de 1842 à 1848 puis de 1850 à 1857.
Laneuveville-devant-Nancy
Les Cités de la Madeleine, construites par l’architecte Emile André, sont un exemple remarquable des cités ouvrières de la première moitié du XXe s. ! Ici, le canal de jonction rejoint le canal de la Marne au Rhin. Sur le chemin de halage, des pistes cyclables permettent de rejoindre Fléville au sud ou vers le nord, le port de plaisance de Nancy.
En 2018, date du dernier recensement la commune comptait 6538 Laneuvillois.
sites remarquables
Le château de Montaigu, le château de l'Abbé de Bouzey.
Château de Montaigu
167 Rue Lucien Galtier
Le Domaine de Montaigu, situé à 5 km de Nancy, jouxte le musée de l'Histoire du fer. Il se situe sur les communes de Jarville-la-Malgrange et Laneuveville-devant-Nancy. Le château, «Musée de France » depuis 2002, est ouvert à la visite. C'est une des rares demeures de Lorraine qui ait gardé le mobilier de son propriétaire.
Un grand merci à Sandrine Derson et Julien Abraham pour leurs contributions à cette rubrique.
grand hall d'entrée | grand hall d'entrée |
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le grand salon | le grand salon |
la pièce de musique avec le remarquable clavecin Philippe Denis | la pièce de musique avec le remarquable clavecin Philippe Denis |
la pièce de musique avec le remarquable clavecin Philippe Denis | |
le grand salon, peintures murales d'Adrien Karbowski | |
grand escalier en ferronnerie | |
grand escalier en ferronnerie | grand escalier en ferronnerie |
bureau d'Édouard Salin, un des fondateurs du Musée de l’Histoire du Fer | bureau d'Édouard Salin, un des fondateurs du Musée de l’Histoire du Fer |
bureau et salle dite des « Grandes Invasions », qui était aussi la chambre d’Edouard Salin | |
chambre à coucher, voisine du bureau | chambre à coucher, voisine du bureau |
charpente de bâtiment central | accès au sous-sol |
sous-sol du château | sous-sol, cave voutée |
Vers 1757, Don Prévost, receveur général des fermes de Lorraine, fait construire une maison de plaisance sur un terrain de plus de 25 hectares. Lorsque le marquis de Vaugiraud rachète le manoir en 1856, il lui donne l'aspect d'un château grâce à l'intervention de l'architecte Albert Jasson qui y ajoute deux pavillons d'angles.
En 1920 le domaine devient la demeure d'Édouard Salin (1889-1970), ingénieur métallurgiste, archéologue, homme de lettres, scientifique et collectionneur. Il la légua au Musée lorrain de Nancy. En 1921 un incendie détruit une partie des intérieurs, le manoir est alors restauré par l'architecte Pierre Lebourgeois, une partie de la décoration intérieure est refaite par Adrien Karbowsky.
En 1970, après le décès de d'Édouard Salin, le domaine est légué à la ville de Nancy qui décide de l'ouvrir au public.
CHATEAU DE MONTAIGU - LE CHATEAU
Laxou
À l’ouest de l’agglomération, Laxou étend son large territoire en lisière de la Forêt de Haye. Le vieux Laxou et ses ruelles pavées ressemblent à une carte postale. En descendant vers Nancy, les amateurs apprécieront les maisons de maître de style Art nouveau et Art déco. Pour les promeneurs, plus de 15 km de sentiers balisés à travers jardins, vergers et forêt.
Au dernier recensement de 2018, la commune comptait 14300 Laxoviens.
site remarquable
église Saint-Paul (espace Europe).
Ludres
Ludres fut cinq siècles avant J.C., la place forte Leuque la plus importante de l’est de la France. La commune compte de nombreux sentiers notamment sur le plateau de Ludres. Découvrez Ludres à travers un parcours découverte et ses 20 panneaux signalétiques munis de flash-codes.
En 2018, date du dernier recensement, Ludres comptait 6134 Ludréens.
sites remarquables
l’église Saint Epvre, un grand lavoir à bestiaux.
Malzéville
Malzéville s'etend sur 753 hectares au nord du Grand Nancy. La commune garde de son passé vigneron de jolies maisons avec leurs trappes à vin caractéristiques !
Au dernier recensement de 2018, la commune comptait 8123 Malzévillois.
sites remarquables
La Douëra, la Cure d’Air Trianon, le parc de l’Abiétinée, le pont Renaissance et l’Eglise Saint Martin. ainsi que le site naturel du plateau de Malzéville.
La Douëra
rue du Lion-d'Or
À la suite de ses voyages en Algérie, Charles Cournault modifie la maison familiale vers 1856 en villa mauresque. Il en assure la décoration intérieure, par ses peintures murales et de plafond, ainsi que par divers objets importés par ses soins. La maison bourgeoise, située à 3 km de Nancy, abrite trois salons de style orientaliste.
La maison verra également Étienne Cournault, son petit-fils 1891-1948, qui s'établira dans la maison familiale dès 1930 pour se consacrer à la peinture du verre et à la gravure.
La Douëra reste la propriété de la famille Cournault jusqu'en 1986.
La ville de Malzéville l'acquiert alors, puis entreprend une campagne de réhabilitation et de restauration de 1989 à 1995. L'édifice est depuis un centre culturel animé par la commune et une association, les Amis de la Douëra.
Le Plateau de Malzéville
communes de Malzéville, Lay-Saint-Christophe, Eulmont, Agincourt, Saint-Max et Dommartemont,
Le plateau de Malzéville, principalement situé au sein de la commune de Malzéville, avec une surface de 557 hectares, majoritairement boisé de résineux, est classé site d'importance communautaire.
Sa surface classée Natura 2000 représente 439 ha. Il culmine à 384 mètres d'altitude.
Sa situation périurbaine, entre ville et campagne, et ses vastes étendues bordées de milieux forestiers, font du Plateau de Malzéville un site prisé par les promeneurs, les sportifs et les amoureux de la nature.
Chaque saison est propice à la découverte de paysages changeants, offrant un panel d’ambiances variées. L’hiver, la pelouse battue par les vents donne au site son caractère sauvage. En automne, la forêt se pare de ses plus belles couleurs. Mais c’est au printemps et en été que le plateau devient un lieu de détente, de loisirs et de quiétude privilégié.
Maxéville
Au bord de la Meurthe, Maxéville fut un important fief au Moyen âge. C’est au 19e s. avec l’industrialisation et ses célèbres Brasseries que Maxéville amorce son développement. Sur les anciennes Carrières Solvay apparait aujourd’hui un nouveau quartier doublé d’une zone franche urbaine.
En 2018, date du dernier recensement, Maxéville comptait 9740 Maxévillois.
sites remarquables
Le Château Bas (Hôtel de Ville), les anciennes grandes Brasseries de Maxéville.
Pulnoy
Pulnoy dont le nom signifie «élevage de poulains» se situe à l’est de l’agglomération, Ses zones pavillonnaires ouvrent de tous côtés sur les champs, les prairies et forêts ! Un atout de taille : le golf «18 trous» à moins d’un quart d’heure de l’hyper centre de Nancy.
Au recensement de 2018, la commune comptait 5020 Pulnéens.
sites remarquables
La réserve naturelle du plan d’eau de la Masserine, golf de Pulnoy.
Saint-Max
Située en bordure des Rives de Meurthe, l’entrée de St-Max est marquée par le château du pont de la Meurthe ou château Garnier, datant de Napoléon III. Les sentiers le long du bras vert de la Meurthe feront passer le promeneur dans un environnement charmant, entre Nancy et St-Max.
Au recensement de 2018, la commune comptait 9984 Maxois.
sites remarquables
L'église Saint Médard, le château Garnier, la chapelle de la gueule du Loup, les cristalleries Daum.
Saulxures-lès-Nancy
Dans un secteur très boisé, Saulxures a su marier harmonieusement son vieux village traditionnel lorrain, ses fermes alentours avec des zones pavillonnaires et d’activités économiques. Le parc des étangs, paradis des zones humides, s’étend sur 13 ha de prairies humides, mares, ruisseaux, fossés de drainage.
En 2018, date du dernier recensement, la commune réunissait 4171 Saulxurois.
sites remarquables
Le château de Rutant, la très belle perspective sur la Chartreuse de Bosserville.
Château de Saulxures
2 avenue du château
_1730_ Le château a été édifié, sous le règne de Louis XV par le Comte Claude-Marcel de RUTANT, Capitaine de Cuirassiers, Major du Régiment aux Gardes de SAR le Duc de Lorraine.
_1866_ A l'occasion des fêtes du rattachement de la Lorraine à la France, l'Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, y a été reçue par la Comtesse Adeline de RUTANT.
_1942_ Il est investi par les troupes Allemandes qui le destinent à un site de dépôt d’essence, et aux logements de soldats pompiers, en défense du terrain d’aviation d’Essey.
_1944_ Les Américains s’y installent, et y resteront jusqu’à la fin de la guerre.
Cette période lui a fait subir des dommages importants et encore très visibles.
_1970_ Inscrit sur l’Inventaire Supplémentaire des Sites Pittoresques de Meurthe et Moselle, avec une partie de son parc, puis en 1979, sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques.
_1993_ Toute la partie centrale de sa très vaste orangeraie disparaît, très fortement mise en péril par le tremblement de terre de 1992. Cependant, deux témoignages subsistent : une tour carrée côté Est et un colombier situé à l’Ouest.
Il est habité à titre privé, mais destiné aussi aux animations culturelles, festives, ou professionnelles, parmi 350 m2 de salons et son grand parc concourt à lui donner tout le charme de la campagne aux portes de la ville.
Seichamp
Véritable trait d’union entre la ville et la campagne, agréable village ouvrant sur les champs à l’est de Nancy, Seichamps compte quelques demeures du XVe s, des exploitations agricoles importantes et un centre équestre.
En 2018, date du dernier recensement, Saulxures réunissait 5030 Seichanais.
sites remarquables
L'église du XIIIe s. le Jardin Roussel.
Tomblaine
Bordant les Rives de Meurthe, Tomblaine avec ses îlots, ses plans d’eau et ses ponts, a toujours été un lieu idéal pour les activités liées à l’eau et aux sports nautiques. La commune veille sur 8872 Tomblainois recensés en 2018.
sites remarquables
Iles du Foulon et de l'Encensoir, plan d’eau de la Méchelle, le Pôle nautique, église Saint Pierre.
Iles du Foulon et de l' Encensoir
rive droite de la Meurthe
C'est un havre de nature sauvage au cœur de l'agglomération nancéienne. A l'origine, au XIIIè siècle, c'est l'homme qui creusa un canal pour alimenter un moulin, donnant ainsi naissance aux îles dans un méandre de la Meurthe.
Situées sur la rive droite de la Meurthe à deux pas du centre-ville de Tomblaine, les îles du Foulon et de l’Encensoir, avec leurs 17 hectares de nature, font partie des six Espaces Naturels Sensibles (ENS) de la Métropole du Grand Nancy.
Le site classé Espace Naturel Sensible en 2009, en raison de son grand intérêt écologique, abrite de nombreuses espèces végétales et animales, toutes liées à la présence de l'eau, comme des martins-pêcheurs, des castors ou 73 espèces différentes de papillons !
Vandœuvre-lès-Nancy
Seconde ville de Meurthe-et-Moselle et du Grand Nancy avec 30003 Vandopériens recensés en 2018, Vandœuvre-lès-Nancy qui s’est largement étendue dans les années 60 pour répondre à la demande galopante de logements, poursuit son important programme de rénovation urbaine. Dans le vieux village, de très jolies maisons de vignerons s’accrochent à la pente autour de l’église Saint Melaine. Sur les hauts, un panorama immense : au nord-est, le Grand Couronné, et, au sud, le Portois et jusqu’aux Vosges moyennes.
sites remarquables
Le château Anthoine, le château du Charmois, le château du Montet, l’église Saint Melaine.
Château Anthoine
50-52 rue Gambetta
façade principale | façade principale |
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façade principale | tour carrée, à gauche de la façade principale |
façade principale, escalier d'accès au parc | façade principale |
fontaine nymphée du XVIIème siècle, restaurée en 2017 | fontaine nymphée du XVIIème siècle, restaurée en 2017 |
fontaine nymphée du XVIIème siècle, restaurée en 2017 | fontaine nymphée du XVIIème siècle, restaurée en 2017 |
fontaine nymphée du XVIIème siècle, coquillage incrusté, rappel au monde marin | |
fontaine nymphée du XVIIème siècle, coquillage incrusté, rappel au monde marin | vue du château à travers la fontaine nymphée du XVIIème siècle |
entrée principale du château | hall d'entrée, grand escalier du XVIIème siècle |
grand escalier du XVIIème siècle | grand escalier du XVIIème siècle |
grand escalier du XVIIème siècle | grand escalier du XVIIème siècle |
tapisserie de 1680, représentant l'entrée d'Alexandre dans Babylone | tapisserie de 1680, représentant l'entrée d'Alexandre dans Babylone |
peinture murale d'après une fresque de Bernardino di Betto | peinture murale d'après une fresque de Bernardino di Betto |
d'après une peinture de Domenico Ghirlandaio (portrait de Giovanina) | d'après une peinture de Filippo Lippi (double portrait) |
bibliothèque datant de 1800-1810 | bibliothèque datant de 1800-1810, et son alcove |
pièce en cours de rénovation | pièce en cours de rénovation |
charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage | charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage |
charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage | charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage |
charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage | charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage |
charpente restaurée entre 2007 et 2010, réalisation par chevillage | sous-sol voûté |
sous-sol voûté | façade coté parc et jardin |
façade coté parc et jardin | façade coté parc et jardin |
façade coté parc et jardin | |
cour principale | |
vue sur Vandoeuvre depuis la fenêtre en toiture | |
petite tourelle à gauche du porche de la cour | chien assis de la toiture, tuilage en continuité avec le toit |
cour principale, portail d'entrée |
Ancienne maison forte, la demeure érigée en fief noble en 1630, a déjà un passé. Elle est en effet située à l'emplacement d'une ancienne maison forte élevée par le duc Charles III en bordure du chemin stratégique menant à la forêt de Haye à Nancy; maison forte qui avait pour fonction la protection de la ville située à 6 km de là.
Marquant l'entrée nord-est de Vandoeuvre, le château est situé en contrebas de la localité qui, à cette époque n'est encore qu'un modeste village de vignerons. Avec sa toiture d'ardoises pentue, ses deux tours carrées qui flanquent le bâtiment principal, la demeure découpe fièrement sa silhouette sur le ciel.
Tous mes remerciements à M. Hubsch et Mme Ackermann pour leurs aimables contributions à la réalisation de cette rubrique.
Château du Charmois
2 Av. du Charmois
portail d'entrée du parc | |
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ancienne ferme |
L'actuel manoir, situé à 5 km de Nancy, a été construit en 1896 par François-Camille Jeanpierre, à la place du château du Charmois, édifié entre 1726 et 1728 par le peintre Charles-Joseph Gilles dit Provençal né à Nancy en 1679. Le projet fut confié à l'architecte Désiré Bourgon (1895-1915) membre de l’école de Nancy
Durant la seconde guerre mondiale, la propriété du château est successivement réquisitionnée par l'Armée française, les Allemands et les Américains. Les écuries du château ont abrité un camp de prisonniers allemands en 19455.
Après une location vers 1950 à l'Education nationale pour une école ménagère, les descendants Jeanpierre l'occupent à nouveau en 1960.
La ville de Vandoeuvre achète le parc en 1981, puis le château en 1983 qu'elle restaure en 1986.
Château du Montet
rue du Doyen Roubault
Le château du Montet, niché dans la colline boisée au-dessus du jardin botanique Jean-Marie Pelt sur la commune de Vandœuvre-lès-Nancy, a ses origines qui remontent au VIème siècle, depuis l'existence d'une maison forte appartenant au seigneur Médoald. Et depuis ?
Xe siècle ensuite, fut créé le castrum de Berardus de Vendopera, dont le prince Odelric de Nancy, Évêque de Toul en 1070, en fût propriétaire.
1140 sera construit le castrum de Drogon de Lenoncourt, Sénéchal du Duc Mathieu de Lorraine. Le château devient rendez-vous de chasse pour le Duc Mathieu 1er, idéalement situé à l'entrée de la forêt de Haye, il prend le nom de Chastelet.
1213 il est habité par Agnés de Bar Duchesse de Nantiacus.
24 mai 1527 le duc Antoine de Lorraine cède ce domaine à son médecin, Jean Geoffroy, qui y fait construire une demeure de style gothique, sous le nouveau nom de "terre et franc alleud du Montet".
1533 le prieur de Vandœuvre permit au Seigneur du Montet de bâtir une chapelle, d'y avoir un chapelain avec pouvoir d'y administrer les sacrements.
1629 le château est vendu à François de Landrian de Fisson, qui l'ajoutera à son nom : de Landrian de Fisson du Montet. (Conseiller à la cour). Le Montet est qualifié, en 1710, de château-fief et censé ayant son ban particulier.
1872 détruit à la Révolution, le château sera vendu et rasé par Monsieur René de Landrian, qui fera construire le château actuel, pastiche néo-gothique.
début XXe le château devient la propriété d'Alphonse Fould, maître de forges et propriétaire de la Société des hauts fourneaux, forges et aciéries de Pompey, qui en fait sa résidence secondaire, le rénove et le transforme. Il y décèdera le 8 octobre 1913.
aujourd'hui il est la propriété de l'Université de Lorraine, après avoir hébergé l'association HERMES de 2004 à 2007. La salle principale a été rénovée en 2007.
sources : Yves-Dominique Chassagne
Villers-lès-Nancy
À l’ouest de l’agglomération, Villers-lès-Nancy, village vigneron, fief de seigneurs, est appelée la ville aux 7 châteaux. La commune abrite plus de 14558 Villarois recensés en 2018. Elle dispose d'un important patrimoine vert et architectural.
sites remarquables
Le château de Remicourt, le château de Madame de Graffigny, le Domaine de l’Asnée, le Parc et château de Brabois, Jardin botanique Jean-Marie Pelt.
Domaine et Château de l' Asnée
11 Rue de Laxou, Villers-lès-Nancy
en 2002 les évêques de Lorraine décident d'ouvrir le Grand Séminaire de Lorraine à Metz. Les bâtiments se devenus trop grands pour les seuls séminaristes, une partie des locaux sont affectés à des étudiants dès 1970. En 1982, une partie des activités traitée à la Chartreuse de Bosserville sont transférées au Domaine de l'Asnée.
Aujourd'hui, propriété du diocèse de Nancy, le Domaine de l'Asnée abrite la Maison diocésaine, l'Ehpad Villa Saint-Pierre-Fourier et une maison d'accueil offrant de larges possibilité de location d'espaces, hébergement, restauration et services utiles pour l'organisation de congrès, conférences ou séminaires. C'est aussi un lieu de rencontres et de débats.
Situé sur les coteaux de Villers Les Nancy, le Domaine de l’Asnée, devenu Centre de réunions, de séminaires, de conférences et congrès, voisine avec le château éponyme. Sa longue histoire remonte au début du XVIème siècle, avec un moulin exploitant les abondantes sources présentes. Vers 1566, y fut installée une bricquerie-tuilerie, utilisant l'argile présente sur place.
_à_partir_de_1540_ on y confinait les pestiférés nancéiens qui y mouraient autant de faim que de maladie, avant l'installation d'un hôpital en 1600 à Maréville.
_au_XVIIème_siècle_ le Domaine connait un remembrement, devient propriété de l'hôpital St-Julien, puis du seigneur de Brabois.
_au_XIXème_siècle_ la famille Le Febvre de Montjoie, propriétaire depuis 1863 fera construire le château selon les plans de Prosper Morey. Le Domaine, devenu propriété de la famille de Gondrecourt, sera acheté par le diocèse de Nancy en 1933, pour y construire le Grand Séminaire, par l'architecte Criqui. Dès 1936, s'y installent les séminaristes du diocèse, puis ceux de Nancy et St-Dié, et enfin ceux de Premier cycle des 4 diocèses lorrains.
Château de Mme de Graffigny
Rue Albert 1er, Villers-lès-Nancy
château de Mme de Graffigny, vu du parc | château de Mme de Graffigny, vu du parc |
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entrée principale et terrasse | |
entrée principale | |
hall d'entrée | |
salle des mariages | salle des mariages |
salle des mariages | |
projet de rénovation du 1er étage en cours de mécénat participatif | projet de rénovation du 1er étage en cours de mécénat participatif |
vue sur terrasse de l'étage | projet de rénovation du 1er étage en cours de mécénat participatif |
projet de rénovation du 1er étage en cours de mécénat participatif | projet de rénovation du 1er étage en cours de mécénat participatif |