ancien siège de la SA des Hauts Fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson
91 avenue de la Libération Nancy
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![]() hall d'honneur | ![]() hall et escalier d'honneur |
![]() escalier du hall d'honneur | ![]() mosaïque d'Alphonse Gentil & François Eugène Bourdet |
![]() mosaïque d'Alphonse Gentil & François Eugène Bourdet | ![]() ferronneries d'Edgar Brandt et Jean Prouvé |
![]() ferronneries d'Edgar Brandt et Jean Prouvé | ![]() |
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![]() | ![]() Salle d'Assemblée |
![]() Salle d'Assemblée | ![]() Salle d'Assemblée : plafond style Art déco |
![]() Salle d'Assemblée : plafond style Art déco | ![]() Salle d'Assemblée : vitrines d'archivage |
![]() grand hall | ![]() grand hall, peinture de Camille Hilaire |
![]() escalier des employés | ![]() escalier des employés |
![]() couloir, mosaïque du sol d'Alphonse Gentil & François Eugène Bourdet | ![]() escalier triangulaire de Jean Prouvé |
![]() escalier triangulaire de Jean Prouvé | ![]() cour centrale |
![]() cour centrale |
Edifié entre 1926 et 1929 par l’architecte Jean Bourgon, le bâtiment, de style Art Déco, est constitué d’une ossature en béton armé et de façades ornées de briques de laitier extra-blanches et jaunes, fabriquées à l’usine de Pont-à-Mousson.
La décoration, essentiellement concentrée dans la partie administration est l’œuvre, à la fois, d’artistes de l’Ecole de Nancy ayant évolué vers le style Art Déco (ateliers Majorelle pour l'ameublement de la Direction, Jean Prouvé pour la ferronnerie et Jacques Gruber pour les verrières) et d’artistes parisiens (Gentil & Bourdet, Brandt, Jeannin). Le hall d'entrée et la cage d'escalier reflètent l'intérêt du milieu industriel pour la création et les artistes de son époque.
Au début des années 2000, le siège de Saint-Gobain PAM est vendu. Restructuré par le Grand Nancy, il est depuis utilisé par l’Université de Lorraine. De l’époque de la SA des Hauts-fourneaux & Fonderies de Pont-à-Mousson, l’immeuble conserve, outre la structure architecturale, le volume et le décor du vestibule et des escaliers, les verrières, mais aussi la bibliothèque et une peinture de Camille Hilaire (1955), reflets de l’intérêt du milieu industriel pour les arts.
L’édifice et son décor sont partiellement protégés au titre de Monuments historiques (2003 - 2014).
