_début du XVIIe siècle_

Naissance de la congrégation des religieuses de Notre-Dame du Refuge, qui deviendra la Congrégation des Sœurs du Bon Pasteur. En 1632, elles achètent une place, une maison et un terrain derrière l'enclos des Capucins. Voulant construire leur église et leur couvent, un conflit de voisinage s'installe entre les sœurs du Refuge, les Capucins et les Jésuites. En 1637, bénéficiant de la protection de la cour de Louis XIII, les Capucins ont gain de cause, obligeant les sœurs à libérer les lieux.​​

Les Jésuites, qui se sont fixer près des Capucins en 1602 et y resteront jusqu'à la suspension de la Compagnie en 1770. En 1792, par ordre des autorités, les Jésuites se dispersent ou sont emprisonnés. Le monastère devient magasin à fourrage, boucherie et une sorte de cité de sans-abris. Les Capucins, fidèles à leur idéal, se succèdent jusqu'à la révolution.

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_1710_

Paraît une ordonnance du duc Léopold relative à l'uniformité et l'alignement des maisons et bâtiments dans la ville de Nancy. Ce nouveau règlement oblige les Capucins à construire plusieurs bâtiments pour servir d'habitation aux bourgeois de la ville. Mais le manque de moyens les contraint à négocier un accord avec Christophe André (directeur des bâtiments Ponts et Chaussée). Sur les sept constructions sur cave réalisées, six appartiendront à André, une aux moines. Ces bâtiments, enclavés dans le couvent des Capucins, n'ont jamais été propriété ni des Capucins, ni de la Doctrine. Par contre, les deux maisons situées au 147bis et 149, à l'angle des rues Saint-Dizier et Charles III, construites sur l'emplacement de l'église des Capucins, ont toujours appartenu à la Doctrine ainsi que l'entrée et le jardin rue Charles III.

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_1721-1744_​

Les largesses accordées par le duc Léopold permirent d'urgentes réparations. En 1744, Stanislas fait reconstruire le réfectoire qui avait été incendié.

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_1731_

Division de la Cité de Charles III en trois paroisses. A cette époque, l'église des Capucins devient église paroissiale Saint-Nicolas.

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_1790_

Suite aux mesures révolutionnaires, l'église est fermée. En 1802, l'église des Jésuites étant détruite, celle des Capucins retrouve son statut. Trop petite, après le départ des Capucins, l'administration de la paroisse décide la construction d'une nouvelle église, œuvre de l'architecte Léon Vautrin, construite entre 1858 et 1860.

Après la réunion des deux diocèses de Nancy et Toul, la Maison-Mère de la congrégation s'établit à Nancy. L'association des sœurs Vatelottesses se reconstitue sous le nom de Congrégation de la Doctrine Chrétienne.

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_1863_

Sous Napoléon III, le gouvernement envisage la création d'écoles normales pour former des institutrices primaires. Le préfet de M&M propose cette mission à la Congrégation, qui l'accepte. Le cours normal s'ouvre le 2 février 1864, avec 5 élèves et exercera cette fonction comme telle durant quinze ans. 

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_1878_

Le département crée son école normale publique à direction laïque. A la Doctrine, le cours normal continuera d'exister jusqu'en 1906. à la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

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_1941_

Durant la guerre, les écoles libres ont de nouveau le droit d'exercer. A la Doctrine, s'ouvrent une maternelle, quelques classes primaires, un début de secondaire et un internat.

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_1959_

La Loi Debré instaure des contrats entre les écoles privées et l'Etat. L'école progresse et embauche du personnel laïc.​

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_1988_

Construction d'un gymnase, sur l'espace jardin.

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_2002_

L'école de la "Doc" est assimilée à celle de Sainte Elisabeth et prend le nom "Ensemble scolaire Charles de Foucauld".

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_XXe siècle_

Alors se pose la question du devenir de ces grands bâtiments : une partie du Noviciat devient nouvelle Maison-Mère, le reste, après d'importants travaux sera vendu au Groupe ACAPACE et deviendra la résidence séniors "Les Jardisn d'Arcadie".

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source : exposition présentée aux Jardins d'Arcadie